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De régime pluvial-océanique, la Charente répercute les pulsations pluviométriques du climat océanisé du Centre-Ouest de la France, Sur un siècle, sa pluviométrie a subi un régime cyclique quinquennal doublé d'un régime cyclique décennal. Toutefois, entre la fin du xixe siècle et la fin du xxe siècle, la tendance générale est à une croissance linéaire des précipitations annuelles. Cette remarque n'aurait aucun sens si l'écoulement, après avoir répercuté les mêmes pulsations cycliques, n'était au contraire marqué par une tendance générale à un recul du débit. Le comportement hydrologique de la Charente entre 1960 et 1994 en est une parfaite illustration.
À partir de la courbe monotone des débits journaliers classés, des " débits caractéristiques " de hautes et basses eaux ont été défini[...]

De régime pluvial-océanique, la Charente répercute les pulsations pluviométriques du climat océanisé du Centre-Ouest de la France, Sur un siècle, sa pluviométrie a subi un régime cyclique quinquennal doublé d'un régime cyclique décennal. Toutefois, entre la fin du xixe siècle et la fin du xxe siècle, la tendance générale est à une croissance linéaire des précipitations annuelles. Cette remarque n'aurait aucun sens si l'écoulement, après avoir répercuté les mêmes pulsations cycliques, n'était au contraire marqué par une tendance générale à un recul du débit. Le comportement hydrologique de la Charente entre 1960 et 1994 en est une parfaite illustration.
À partir de la courbe monotone des débits journaliers classés, des " débits caractéristiques " de hautes et basses eaux ont été définis. La fréquence de leur occurrence annuelle s'aligne parfaitement sur le rythme des pulsations décennales : traduction de la sensibilité d'un bassin-versant " attentif " aux fluctuations pluviométriques car pauvre en eaux souterraines. Cependant, alors que la fréquence des hautes eaux marque une alternance en accord avec les pulsations pluviométriques, celle des basses eaux s'est accrue de façon irrationnelle depuis 1976.
Après avoir suggéré une cause climatique structurelle - " global change " - l'analyse statistique invoque davantage une origine conjoncturelle : des pompages agricoles intempestifs, que l'analyse de l'évolution de la culture des maïs et des protéagineux semble confirmer.