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Une approche stochastique fondée sur le modèle de la Loi des fuites (LDF) ou de la Loi composée Poisson exponentielle (LCPE) a été appliquée aux chroniques de pluies journalières de deux périodes climatologiques contrastées en Afrique de l'Ouest : 1951-1970 et 1971-1990. Pour chacune des périodes, on a pu ainsi préciser en tout point d'un domaine géographique compris entre les latitudes 6° N et 16° N et les longitudes 10° O et 5° E,
les caractéristiques de la distribution de deux composantes de la pluviométrie : le nombre moyen d'événements pluvieux par jour (k) et la hauteur moyenne par événement (g). Ces deux distributions sont les paramètres du modèle. Le régime pluviométrique en un point est défini par deux vecteurs de 365 valeurs décrivant les évolutions moyennes de ces deux p[...]

Une approche stochastique fondée sur le modèle de la Loi des fuites (LDF) ou de la Loi composée Poisson exponentielle (LCPE) a été appliquée aux chroniques de pluies journalières de deux périodes climatologiques contrastées en Afrique de l'Ouest : 1951-1970 et 1971-1990. Pour chacune des périodes, on a pu ainsi préciser en tout point d'un domaine géographique compris entre les latitudes 6° N et 16° N et les longitudes 10° O et 5° E,
les caractéristiques de la distribution de deux composantes de la pluviométrie : le nombre moyen d'événements pluvieux par jour (k) et la hauteur moyenne par événement (g). Ces deux distributions sont les paramètres du modèle. Le régime pluviométrique en un point est défini par deux vecteurs de 365 valeurs décrivant les évolutions moyennes de ces deux paramètres journaliers au cours de chaque pé-riode. La régionalisation de ces deux vecteurs facilite la constitution de grilles journalières dont l'analyse permet de décrire avec une bonne précision les régimes pluviomé-triques au cours de ces deux pé-riodes. Sur le déficit pluviométrique constaté sur la zone d'étude après 1970, une chute du nombre moyen d'événements pluvieux au coeur même de la saison des pluies semble en être l'un des indicateurs explicites. La hauteur moyenne par événement pluvieux ne variant, elle, que très faiblement sur cette période sèche.