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La sensibilisation croissante de la population à la pollution atmosphérique implique une évolution du rôle des réseaux de surveillance de la qualité de l'air : on leur demande non seulement de mesurer, mais aussi de prévoir les épisodes de forte pollution. Avant de s'engager dans la conception d'un outil de prévision pourle lendemain, mettant nécessairrement en jeu de nombreux acteurs (réseaux, météorologistes, staticiens),AIRPARIF, réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile de France, a choisi de faire un"tour du monde" des méthodes empiriques, statistiques ou déterministes déjà opérationnelles.Une présentation des structures de surveillance de la qualité de l'air et la répartition des rôles que dans les niveaux de pollution Certains pays prévoient les épisodes de pollution[...]

La sensibilisation croissante de la population à la pollution atmosphérique implique une évolution du rôle des réseaux de surveillance de la qualité de l'air : on leur demande non seulement de mesurer, mais aussi de prévoir les épisodes de forte pollution. Avant de s'engager dans la conception d'un outil de prévision pourle lendemain, mettant nécessairrement en jeu de nombreux acteurs (réseaux, météorologistes, staticiens),AIRPARIF, réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile de France, a choisi de faire un"tour du monde" des méthodes empiriques, statistiques ou déterministes déjà opérationnelles.Une présentation des structures de surveillance de la qualité de l'air et la répartition des rôles que dans les niveaux de pollution Certains pays prévoient les épisodes de pollution, en particulier par l'ozone, depuis déjà un certain nombre d'années. La plupart d'entre eux utilisent des méthodes statistiques, fondées sur l'analyse statistique des conditions
liées aux fortes concentrations de pollluants, mais on rencontre également des outils de prévision reposant uniquement sur l'analyse de la situation météorologique.L'étude a donc d'abord consisté à recenser ces différents outils et à les classer de manière critique, selon les données d'entrée (pollution, météorologie, etc.), les méthodologies utilisées, la diffusion de l'information dans les différents pays.. On dégage ainsi actuellement deux tendances dans les méthodes employées : soit on conçoit des modèles simples (exemple : régression avec uniquement deux données d'entrée), soit on se tourne vers des méthodes statistiques plus élaborées (exemple : réseaux de neurones). On s'intéresse ensuite aux différentes sources d'erreur des modèles : si l'imprécision sur les données d'entrée, elles-mêmes souvent des valeurs prévues de paramètres météorologiques (température, etc.),nuisent aux performances des modèles de prévision de l'ozone, ces derniers possèdent des
limites intrinsèques, tels que leur domaine de validité et leur plus ou moins grande capacité d'évolution face à des changemets dans les conditions de pollution. Ces erreurs presque inévitables impliquent que la meilleure précision à laquelle on peut prétendre (erreur moyenne obsolue d'environ 20 ug.m -3 pour la concentration en ozone) dépend finalement peu du type de modèle employé. Une fois qu'un modèle de prévision a fourni un résultat , l'organisme chargé des prévisions les communique à des destinataires variés. Pour faciliter la compréhension du public, la prévision des niveaux de la pollution atmosphérique ainsi que le message qui les accompagne sont bien souvent simplifiés aussi bien dans leur contenu que dans leur étendue spatiale. Ceci permet de sensibiliser davantage la population aux problèmes de la pollution de l'air, et a pour vocation d'amener le public à agir, notamment en modifiant ses modes de transport. L'étude permet finalement à AIRPARIF de
tirer des expériences étrangères les enseignements utiles à la région Parisienne et de mieux cerner les exigences du futur outil de prévision. Le besoin d'une prévision des trois polluants concernés par la procédure d'alerte de l'agglomération parisienne (dioxyde de soufre, dioxyde d'azote et ozone) rent inévitable la conception d'un modèle de prévision vingt-quatre heures à l'avanc En raison des changements probables dans les émissions dans les années à venir et de la mobilisation croissante de l'opinion publique, on suggère de développer un modèle statistique simple rapidement opérationnel, couvrant toute la région Ile de France, et dont les résultats bénéficieront d'une diffusion à large échelle à travers différents media.