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La loi du 3 janvier 1992 sur l'eau instaure les Schémas d'Aménagement et de Gestion de l'Eau. Ils sont censés permettre une gestion équilibrée de l'eau à l'échelle d'un bassin versant grâce à une Commission Locale de l'Eau composée des représentants des collectivités locales, de l'Etat et des usagers. Les objectifs de cette recherche sont de mieux comprendre la procédure SAGE en théorie et en pratique et d'identifier les premières difficultés dans sa mise en oeuvre. Deux cas ont été étudiés : la Mauldre (Yvelines) et la Drôme (Drôme). Des problèmes organisationnels et méthodologiques comme la difficulté de maintenir un dynamisme indispensable, le choix d'un animateur ou d'un maître d'ouvrage sont autant d'obstacles à la mise en place effective des SAGE. Néanmoins, il s'agit d'une inno[...]

La loi du 3 janvier 1992 sur l'eau instaure les Schémas d'Aménagement et de Gestion de l'Eau. Ils sont censés permettre une gestion équilibrée de l'eau à l'échelle d'un bassin versant grâce à une Commission Locale de l'Eau composée des représentants des collectivités locales, de l'Etat et des usagers. Les objectifs de cette recherche sont de mieux comprendre la procédure SAGE en théorie et en pratique et d'identifier les premières difficultés dans sa mise en oeuvre. Deux cas ont été étudiés : la Mauldre (Yvelines) et la Drôme (Drôme). Des problèmes organisationnels et méthodologiques comme la difficulté de maintenir un dynamisme indispensable, le choix d'un animateur ou d'un maître d'ouvrage sont autant d'obstacles à la mise en place effective des SAGE. Néanmoins, il s'agit d'une innovation en terme de mode de gestion faisant appel à un processus de concertation entre tous les acteurs de l'eau. A terme, il est difficile de prévoir l'efficacité d'un tel outil
de gestion vis à vis de la protection du patrimoine naturel, objectif principal de la loi... De plus, le SAGE doit théoriquement constituer un outil juridique "opposable" aux administrations mais les acteurs ne semblent pas vouloir pour l'instant lui donner une telle importance au risque de s'y voir contraints quelques années plus tard. Le suivi d'un plus grand nombre de cas permettrait de proposer des améliorations méthodologiques afin de rendre cette procédure plus accessible aux acteurs de l'eau.