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L'étude de la variabilité de Xanthomonas campestris pathovar manihotis, agent de la bactériose vasculaire du manioc, porte sur 54 souches originaires d'Amérique du Sud, de cinq pays d'Afrique et de différentes régions de République Populaire du Congo.
Des inoculatiuons sur feuilles et sur tiges de deux cultivars de manioc permettent de reproduire les différents symptômes observés au champ. La différence de sensibilité des deux cultivars est nette sur feuilles et moins sur tiges.
L'analyse des résultats des inoculations permet de définir, selon leur agressivité, quatres groupes de souches. L'influence de l'origine géographique est variable : pour certains pays ou certaines régions, elle apparaît nettement alors que d'autres, elle ne semble pas exister.
In vitro, les souches de Xanthomo[...]

L'étude de la variabilité de Xanthomonas campestris pathovar manihotis, agent de la bactériose vasculaire du manioc, porte sur 54 souches originaires d'Amérique du Sud, de cinq pays d'Afrique et de différentes régions de République Populaire du Congo.
Des inoculatiuons sur feuilles et sur tiges de deux cultivars de manioc permettent de reproduire les différents symptômes observés au champ. La différence de sensibilité des deux cultivars est nette sur feuilles et moins sur tiges.
L'analyse des résultats des inoculations permet de définir, selon leur agressivité, quatres groupes de souches. L'influence de l'origine géographique est variable : pour certains pays ou certaines régions, elle apparaît nettement alors que d'autres, elle ne semble pas exister.
In vitro, les souches de Xanthomonas campertis pathovar manihotis sont relativement omogènes. Cependant, l'étude de leur croissance sur différents substrats, de la réponse à une gamme d'antibiotiques, et de la lysotypie fait apparaître une certaine variabilité. Celle-ci n'est pas liée à l'origine géographique, chaque caractère permet de définir une partition stable de l'ensemble des souches.
Enfin, la synthèse de l'ensemble des résultats, in vivo et in vitro, par une analyse factorielle multiple, montre l'existence d'un facteur commun aux différents caractères étudiés et de plus, d'un facteur important pour chaque caractère. Il existe donc, en particulier, une liaison entre l'agressivité des souches et leur comportement in vitro.