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Face aux multiples menaces qui planent sur les écosystèmes forestiers (changement climatique, eutrophisation, augmentation des prélèvements de bois), les gestionnaires d’espaces naturels ressentent le besoin d’y réaliser des suivis de biodiversité. Dans ce contexte, le présent article a pour objectif de guider les chargés d’études dans le choix des modalités de réalisation du relevé floristique en forêt. Après en avoir présenté les qualités génériques (représentativité, exhaustivité, reproductibilité, faisabilité), les options de réalisation telles que la surface du relevé, la forme de la placette, la maîtrise de l’effet opérateur, la prise en compte de la saisonnalité, l’intérêt de prendre en compte l’abondance et la stratification des espèces sont discutés au regard des objectifs du[...]

Face aux multiples menaces qui planent sur les écosystèmes forestiers (changement climatique, eutrophisation, augmentation des prélèvements de bois), les gestionnaires d’espaces naturels ressentent le besoin d’y réaliser des suivis de biodiversité. Dans ce contexte, le présent article a pour objectif de guider les chargés d’études dans le choix des modalités de réalisation du relevé floristique en forêt. Après en avoir présenté les qualités génériques (représentativité, exhaustivité, reproductibilité, faisabilité), les options de réalisation telles que la surface du relevé, la forme de la placette, la maîtrise de l’effet opérateur, la prise en compte de la saisonnalité, l’intérêt de prendre en compte l’abondance et la stratification des espèces sont discutés au regard des objectifs du suivi. L’article ne propose pas un protocole standard mais rend compte du retour d’expérience, utile au praticien, d’une dizaine d’années d’études méthodologiques sur les
inventaires floristiques, pilotées par le Cemagref de Nogent-sur-Vernisson (Loiret).
Confronted with the various threats facing forest ecosystems (climate change, eutrophication, increased wood removals) managers of natural spaces feel a need to monitor biodiversity. The aim of this article is to provide guidance for survey planners to assist them in choosing the practical methods for conducting floristic recordings in a forest environment. It begins with a general description of the method (representativeness, exhaustivity, reproductibility, feasibility) and goes on to discuss various implementation options such as the overall surface area of the plots surveyed, the latters’ shape, factoring in the operator effect, seasonality, the relevance of considering the abundance and stratification of the species, with a view to fulfilling the monitoring objectives. The article does not propose a standard protocol and instead reports hands-on feedback from some ten or so years of studies of methodologies for floristic inventories steered by Cemagref
at Nogent-sur-Vernisson (Loiret).