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Une des spécificités des indicateurs de biodiversité en milieu forestier est qu’ils sont fondés sur les caractéristiques structurelles des paysages. L’hypothèse sous-jacente est que ces indicateurs permettent de suivre le bon état de la biodiversité de manière indirecte en offrant une information parlante pour les gestionnaires, et qui puisse être collectée à un faible coût. Le problème est qu’il existe de nombreuses incertitudes sur les liens présumés entre ces indicateurs indirects et l’état réel de la biodiversité en milieu forestier. Certains indicateurs taxonomiques directs offrent d’ailleurs une image inverse à celle proposée par les indicateurs structurels. Nous souhaitons revenir sur ces différents points et souligner comment il est possible de compléter les indicateurs indire[...]

Une des spécificités des indicateurs de biodiversité en milieu forestier est qu’ils sont fondés sur les caractéristiques structurelles des paysages. L’hypothèse sous-jacente est que ces indicateurs permettent de suivre le bon état de la biodiversité de manière indirecte en offrant une information parlante pour les gestionnaires, et qui puisse être collectée à un faible coût. Le problème est qu’il existe de nombreuses incertitudes sur les liens présumés entre ces indicateurs indirects et l’état réel de la biodiversité en milieu forestier. Certains indicateurs taxonomiques directs offrent d’ailleurs une image inverse à celle proposée par les indicateurs structurels. Nous souhaitons revenir sur ces différents points et souligner comment il est possible de compléter les indicateurs indirects par des indicateurs directs, en vue de croiser des informations de natures structurelle et fonctionnelle sur la biodiversité forestière.
One of the specificities of biodiversity indicators in forest environments is that they are based on the structural features of the landscape. The underlying assumption is that these indicators are an effective means for indirectly monitoring the status of biodiversity by providing forest managers with instructive information at a low cost. However, there are many uncertainties as to the presumed connections between these indirect indicators and the actual state of biodiversity in forest environments. Indeed, some direct taxonomic indicators produce the exact opposite view to that offered by structural indicators. We wish to review these various points and emphasize that indirect indicators can be supplemented by direct indicators for the purpose of combining structural and function information about forest biodiversity.