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Tropical dry forests, one of the most threatened habitats, are at risk due to the introduction of exotic plant species. In Costa Rica one invasive species, neem (Azadirachta indica), is of critical concern as it can replace native species and alter the behavioral ecology of key plant dispersers, impacting the dynamic of the ecosystem. In this thesis, we aim to examine the dynamic relationship between neem and a key disperser, the white-faced capuchins (Cebusimitator), in the Taboga Forest Reserve, a dry forest in Costa Rica. Specifically, we evaluate how capuchin monkeys effect the quantity and quality of need dispersal and how the introduction of neem influences capuchin foraging behavior. To examine this, we randomly distributed vegetation transects, we perform focal animal observat[...]

Tropical dry forests, one of the most threatened habitats, are at risk due to the introduction of exotic plant species. In Costa Rica one invasive species, neem (Azadirachta indica), is of critical concern as it can replace native species and alter the behavioral ecology of key plant dispersers, impacting the dynamic of the ecosystem. In this thesis, we aim to examine the dynamic relationship between neem and a key disperser, the white-faced capuchins (Cebusimitator), in the Taboga Forest Reserve, a dry forest in Costa Rica. Specifically, we evaluate how capuchin monkeys effect the quantity and quality of need dispersal and how the introduction of neem influences capuchin foraging behavior. To examine this, we randomly distributed vegetation transects, we perform focal animal observations and germination trials. We found that the presence and density of neem differed due to forest location, and tended higher in areas with capuchin presence. In terms of quality, capuchins improved the germination of neem, and presented a large range of dispersion, but a low median dispersal distance from reproductive neem trees. Male capuchins, in general, were more likely todisperse neem at long-distance than females. Lastly, we found that neem is an essential resource for capuchins modifying their feeding ecology and use of habitat during thefructification period. Understanding the dispersal interactions between these species can help predict the development of future plant invasions and help to implement restoration programs by removing individuals or avoiding the introduction of exotic species.

Les forêts tropicales sèches sont l'un des habitats les plus menacés de la planète. Cela est dû en partie à l'introduction d'espèces végétales exotiques. Au Costa Rica, le neem (Azadirachta indica) est une espèce envahissante très préoccupante, car elle peut remplacer les espèces indigènes et modifier l'écologie comportementale des disperseurs de plantes clés, ce qui a un impact sur la dynamique de l'écosystème. Dans cette thèse, nous visons à examiner la relation dynamique entre le neem et un disperseur clé, les capucins à face blanche (Cebus imitator), dans la réserve forestière de Taboga, une forêt sèche du Costa Rica. Plus précisément, nous avons évalué comment les capucins affectent la quantité et la qualité de la dispersion, ainsi que la façon dont l'introduction du neem influence le comportement de recherche de nourriture des capucins. À cette fin, nous avons réparti au hasard des transects de végétation, effectué des observations d'animaux focaux et des tests de germination. Nous avons constaté que la présence et la densité du neem différaient selon l'emplacement dans la forêt, et avaient tendance à être plus élevées dans les zones où les capucins étaient très présents. Aussi, même si les capucins améliorent la qualité de la germination du neem, et présentent une large gamme de dispersion, ils ont une faible distance médiane de dispersion à partir des arbres reproducteurs. Les capucins mâles étaient plus susceptibles de disperser le neem à longue distance que les femelles. Enfin, nous avons constaté que le neem est une ressource essentielle pour les capucins. Donc ils ont modifié leur écologie alimentaire et leur utilisation de l'habitat pendant la période de fructification. La compréhension des interactions de dispersion entre ces espèces peut aider à prédire le développement de futures invasions végétales et à mettre en place des programmes de restauration, par exemple en éliminant des individus ou en évitant l'introduction d'espèces exotiques.