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Objectives: In Gabon, where continuous tropical forests cover 88.5% of the surface, the distinct types of forest remain unknown to date. Here, we hypothesize that human activity had a higher relative effect on the canopy than the understory floristic composition. We aimed at (i) identifying the spatial distribution of diversity (ii) investigate drivers of thespecies turnover and (iii) test for the effect of human activity on the canopy.
Location and methods: Analyses were based on standardized floristic inventories conductedby the Missouri Botanical Garden in Gabon, compiling information for 76,499 trees with a diameter at breast height (DBH) ≥ 5 cm and identified at the species or subspecies level from 411 vegetation transects. Cluster analyses were used to produce three new forest[...]

Objectives: In Gabon, where continuous tropical forests cover 88.5% of the surface, the distinct types of forest remain unknown to date. Here, we hypothesize that human activity had a higher relative effect on the canopy than the understory floristic composition. We aimed at (i) identifying the spatial distribution of diversity (ii) investigate drivers of thespecies turnover and (iii) test for the effect of human activity on the canopy.
Location and methods: Analyses were based on standardized floristic inventories conductedby the Missouri Botanical Garden in Gabon, compiling information for 76,499 trees with a diameter at breast height (DBH) ≥ 5 cm and identified at the species or subspecies level from 411 vegetation transects. Cluster analyses were used to produce three new forest typologies based on (i) the understory community, (ii) the upper canopy and (iii) both forest strata. Constrained ordination and variation partitioning analyses were used to quantify therelative effect of environment, past human activity and space on the species turnover.
Results: Our study produced the forest typology to include the entire floristic diversity of allforest strata. Over all strata, the spatial effect explained 34.0 % of the floristic variability, environment 3.5 % and human activity 2.7 %. Human activity contributed a higher relativeeffect to the canopy (2.7 %) than to the understory turnover (2.2 %), confirming our hypothesis.
Conclusion: Our study shows that the floristic diversity patterns differ among the forest strata and provides evidence that human activity may be the cause of this dissimilarity.These results can build the basis for future conservation and adapted management strategies

Objectives : Au Gabon les forêts tropicales couvrent 88.5 % de la surface terrestre. Néanmoins, les différents types de forêts sont méconnus jusqu’à présent. Au sein de cette étude, on émet l’hypothèse que l’effet relatif lié à l’activité anthropique sur la forêt est plus important au niveau de la canopée qu’au niveau de la composition floristique du sous-bois. Le but de ce travail est de (i) identifier la distribution spatiale de la diversité végétale (ii)étudier les facteurs influençant le turnover des espèces (iii) tester l’impact qu’a l’activité anthropique sur la canopée en comparaison au sous-bois.
Sites d’étude et méthodologie : Les analyses ont été basées sur les inventaires floristiques standardisés provenant du Missouri Botanical Garden au Gabon. Ceux-ci compilent les informations de 76,499 arbres, identifiés au niveau de l’espèce ou sous-espèce à partir de411 transects et dont le diamètre à hauteur de poitrine (DBH) est ≥ 5 cm. Avec une analyse de cluster, on a défini trois typologies forestières basées sur (i) la communauté végétale du sous-bois, (ii) la canopée et (iii) les deux strates forestières regroupées. Des analyses d’ordination et de partitionnement des variations ont été utilisées pour quantifier l’effet relatif qu’a l’environnement, l’activité humaine et l’espace sur le turnover des espèces.
Résultats : Notre étude a fourni une typologie forestière incluant l’entièreté de la diversité floristiques, toutes strates comprises. À travers toutes les strates, on a trouvé que l’effet spatiale expliquait 34,0% de la variabilité floristique, l’environnement 3,5% et l’activité humaine 2,5%. L’effet de l’activité humaine s’est révélé relativement plus important sur le turnover de la canopée (2.7%) que sur celui du sous-bois (2.2%) ce qui corrobore notre hypothèse.
Conclusion : Notre étude montre que les patterns de diversité floristique diffèrent selon les strates forestières et que cette disparité pourrait être causée par l’activité humaine. Ces résultats peuvent servir de base pour la mise en place de stratégies de conservation et de gestion forestière futures adaptées.