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Résumé de l'auteur : Ebranlé par les lois de décentralisation ayant modifié la répartition des compétences dans les régions françaises depuis 1945, le rôle de l'Etat dans l'aménagement du territoire régional est en perpétuelle évolution. En Outre-Mer, et notamment en Guadeloupe, cette évolution se double de spécificités juridiques et socio-historiques conditionnant ses relations avec les collectivités. La planification de l'aménagement du territoire sur l'archipel guadeloupéen, via un nouveau Schéma d'Aménagement régional, marque un moment charnière du repositionnement de l'Etat dans l'aménagement guadeloupéen. Son implication, via la construction d'une note d'enjeu, ou Dire, sur le futur SAR, fait alors face à plusieurs défis. La conception de cette note d'enjeux interroge le positio[...]

Résumé de l'auteur : Ebranlé par les lois de décentralisation ayant modifié la répartition des compétences dans les régions françaises depuis 1945, le rôle de l'Etat dans l'aménagement du territoire régional est en perpétuelle évolution. En Outre-Mer, et notamment en Guadeloupe, cette évolution se double de spécificités juridiques et socio-historiques conditionnant ses relations avec les collectivités. La planification de l'aménagement du territoire sur l'archipel guadeloupéen, via un nouveau Schéma d'Aménagement régional, marque un moment charnière du repositionnement de l'Etat dans l'aménagement guadeloupéen. Son implication, via la construction d'une note d'enjeu, ou Dire, sur le futur SAR, fait alors face à plusieurs défis. La conception de cette note d'enjeux interroge le positionnement de l'Etat par rapport à son partenaire régional, et la posture qu'il souhaite endosser au cours des travaux sur le SAR. La construction de cette note invite également l'Etat régional à une réflexion profonde sur les problématiques majeures du territoire et sur les "chemins transitionnels" (Acadie, 2017) lui paraissant souhaitables. L'Etat, dans cet exercice, se voit enfin confronté à ses divisions et confrontations internes, l'obligeant à faire converger ses différents services et opérateurs autour de lignes directrices communes. Répondre à ce triple défi, réussir la conception du Dire de l'Etat sur le SAR Guadeloupe, c'est ainsi permettre un positionnement stable, cohérent et apaisé de l'Etat dans la planification territoriale Guadeloupéen, garantissant la possibilité d'un "Dire permanent" de l'Etat sur l'aménagement archipélagique.