Adresse
Infodoc : Réseau des bibliothèques et centres de documentation d'AgroParisTechFrance
contact
Array ( [TITRE] => <b>Type de document : </b> [TITRE_CLEAN] => Type de document [OPAC_SHOW] => 1 [TYPE] => list [AFF] => Mémoire [ID] => 4 [NAME] => cp_typdoc [DATATYPE] => integer [VALUES] => Array ( [0] => 4 ) )
Titre : |
Évaluation et maîtrise des risques sanitaires liés à l’utilisation d’eau brute superficielle pour l’arrosage en aspersion des espaces verts parisiens
|
Auteur(s) : |
Julie Chpelitch, Auteur
Claire-Sophie Haudin, Tuteur Marie-Reine Fleisch, Tuteur Alexandre Seret, Auteur |
Type de document : | Mémoire |
Filière : | Ing. DA : IDEA -- Ingénierie de l’environnement : eau, déchets et aménagements durables |
Résumé : |
Depuis près de deux siècles, la Ville de Paris utilise de l’eau brute superficielle pour divers usages et notamment l’arrosage de ses espaces verts. Une réflexion a d’ailleurs été engagée depuis quelques années pour développer le recours à cette eau non potable (ENP) dans les parcs et jardins parisiens. Un programme de conversion de l’alimentation en eau de certains espaces verts a donc été mis en place afin de basculer leur source d’approvisionnement, de l’eau potable vers l’eau non potable, nécessitant alors des aménagements particuliers. En effet, en raison de diverses problématiques techniques liées à la pression insuffisante de distribution de l’ENP et à sa concentration parfois élevée en matières en suspension, il est souvent nécessaire de stocker temporairement l’eau dans un r[...] Depuis près de deux siècles, la Ville de Paris utilise de l’eau brute superficielle pour divers usages et notamment l’arrosage de ses espaces verts. Une réflexion a d’ailleurs été engagée depuis quelques années pour développer le recours à cette eau non potable (ENP) dans les parcs et jardins parisiens. Un programme de conversion de l’alimentation en eau de certains espaces verts a donc été mis en place afin de basculer leur source d’approvisionnement, de l’eau potable vers l’eau non potable, nécessitant alors des aménagements particuliers. En effet, en raison de diverses problématiques techniques liées à la pression insuffisante de distribution de l’ENP et à sa concentration parfois élevée en matières en suspension, il est souvent nécessaire de stocker temporairement l’eau dans un réservoir (i.e. cuve, bassin ou lac) avant qu’elle ne soit utilisée pour l’arrosage automatique en aspersion des parcs et jardins. En application du principe de précaution, la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement avait d’abord décidé d’autoriser uniquement cette pratique lors de la fermeture nocturne des espaces verts. Cette mesure permettait ainsi d’éviter d’exposer le public et les agents du Service Exploitation des Jardins SEJ) à de l’ENP dont la qualité est mal connue. Depuis quelques années cependant, les horaires d’ouverture d’un nombre croissant de parcs et jardins sont étendus pour répondre à la demande des élus et de nombreux Parisiens. L’ouverture prolongée voire continue (i.e.24h/24) de certains espaces verts parisiens arrosés en aspersion avec de l’ENP soulève des questionnements au sein du SEJ quant aux éventuels risques sanitaires associés à cette pratique. Dans ce contexte, l’objectif de l’étude présentée dans ce rapport consistait ainsi à développer et à appliquer une méthodologie d’évaluation de ces risques pour pouvoir, in fine, proposer des mesures de gestion permettant de les maîtriser. Pour ce faire, cinq axes de recherche ont été explorés. Dans un premier temps, suite à un benchmark auprès de plusieurs collectivités territoriales pour recueillir leurs retours d’expérience en matière d’arrosage avec de l’ENP et suite à une enquête auprès de deux organismes en charge des questions sanitaires ainsi qu’à une étude du cadre réglementaire en lien avec la gestion de l’eau, 37 paramètres physico-chimiques et microbiologiques ont été identifiés comme étant pertinents pour caractériser la qualité de l’ENP. Le deuxième volet de cette étude a ensuite permis de sélectionner 10 parcs et jardins alimentés en ENP, et plus spécifiquement 30 points de prélèvement pour réaliser des analyses de la qualité de l’eau selon les paramètres précédemment identifiés. La troisième partie de cette étude avait pour objectif de préciser les modalités concrètes d’analyse de ces échantillons. Ainsi, tandis que le laboratoire d’Eau de Paris a prélevé puis analysé de manière approfondie de l’ENP dont la qualité était susceptible d’être davantage dégradée (i.e. bassins et lacs), des analyses plus succinctes ont été réalisées à l’aide de deux mallettes ALERT LAB de l’entreprise fluidion® sur des échantillons supposés de meilleure qualité (i.e. cuve de stockage d’ENP). Des analyses complémentaires ont également été effectuées pour vérifier certains résultats qui paraissaient contre-intuitifs. Le quatrième axe de travail de cette étude consistait à concevoir une méthode d’interprétation des résultats d’analyse obtenus, de façon à évaluer les risques sanitaires associés à l’utilisation de cette eau pour l’arrosage en aspersion des parcs et jardins. Il semblerait ainsi que les paramètres les plus déterminants pour caractériser les risques sanitaires liés à l’inhalation et/ou au contact cutané avec de l’ENP soit les concentrations en E. coli, entérocoques intestinaux, Pseudomonas aeruginosa, adénovirus F et totaux, norovirus de groupe 1 et 2 ainsi qu’en Cryptosporidium, Giardia et Legionella pneumophila. Par ailleurs, les résultats suggèrent que l’eau est moins dégradée lorsqu’elle a été stockée dans une cuve plutôt que dans un bassin ou un lac et que la qualité de celle-ci est très variable, à la fois dans l’espace et dans le temps. Enfin, plusieurs préconisations techniques et organisationnelles ont été formulées dans le cinquième volet de cette étude. Celles-ci ont pour objectif de limiter les risques de dégradation de la qualité de l’eau, encourager les bonnes pratiques en matière d’arrosage et restreindre l’exposition des usagers et des agents du SEJ à de l’ENP potentiellement contaminée. |
Editeur(s) : | Paris [France] : AgroParisTech |
Date de publication : | 2019 |
Format : | 1 vol. (107 p.) |
Note(s) : |
Diplôme d'ingénieur AgroParisTech, Mémoire de fin d'études, Dominante d’approfondissement : IDEA (Ingénierie de l’Environnement, Eau, Déchets et Aménagements durables), 2019 |
Langue(s) : | Français |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=203637 |
Exemplaires (1)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|---|
Palaiseau | sans section | MEM-3A-2019-CHPE | En ligne | Diffusable Exclu du prêt |
Documents numériques (1)
MEM-3A-2019-CHPE Adobe Acrobat PDF |