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Avec une superficie de près de 33.000 ha, la réserve de biosphère de Luki est une relique de la forêt du Mayombe (en République Démocratique du Congo) dont elle constitue le prolongement de la pointe méridionale extrême. Durant plusieurs années, la situation de cette réserve était caractérisée par une exploitation irrationnelle de ses ressources naturelles, malgré son statut de réserve de biosphère, mettant en péril son intégrité et compromettant dangereusement son existence. Le WWF à travers son projet d’appui à la gestion durable et à la conservation des écosystèmes forestiers de la République Démocratique du Congo (projet GDF) – Composante de Luki a proposé l’ « agroforesterie » comme solution alternative susceptible de procurer des sources de revenus viables, durables et qui n’ont[...]

Avec une superficie de près de 33.000 ha, la réserve de biosphère de Luki est une relique de la forêt du Mayombe (en République Démocratique du Congo) dont elle constitue le prolongement de la pointe méridionale extrême. Durant plusieurs années, la situation de cette réserve était caractérisée par une exploitation irrationnelle de ses ressources naturelles, malgré son statut de réserve de biosphère, mettant en péril son intégrité et compromettant dangereusement son existence. Le WWF à travers son projet d’appui à la gestion durable et à la conservation des écosystèmes forestiers de la République Démocratique du Congo (projet GDF) – Composante de Luki a proposé l’ « agroforesterie » comme solution alternative susceptible de procurer des sources de revenus viables, durables et qui n’ont pas d’impact négatif sur la réserve. Le modèle de base est un système de production intégré qui comprend la production agricole, l’élevage et le reboisement. Pour la phase d’expérimentation de cette agroforesterie, 20 paysans répartis sur plusieurs villages de la réserve ont été sélectionnés, formés et appuyés pour la mise en œuvre des activités de production durables. Ils constituaient un réseau de fermiers qui devraient servir de modèle de développement à diffuser autour de la réserve. Le but principal de notre stage était d’évaluer ce concept d’agroforesterie (l’ensemble des activités de production durables) dans les fermes modèles, aussi bien sur le plan économique, de gain d’opportunité que de bénéfices environnementaux pour la réserve, après 4 ans d’appui de la part du WWF.