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La région d'étude concerne les communes de la Plaine des Palmistes, des Hauts de St-Anne ainsi que St Rose, que nous avons nommé "Centre-Est" de l'île de la Réunion. Ces communes appartiennent à l'aire d'adhésion du Parc National de la Réunion créé en 2007.
Ce territoire connaît une pression anthropique forte, avec une densité de 337h hab/km². L'augmentation de la population et l'extension urbaine se sont principalement réalisées sur les côtes.
Le diagnostic agraire doit servir de base commune de compréhension et de connaissance des systèmes agroforestiers en bordure de cœur du Parc National ainsi que des dynamiques agricoles de la Plaine des Palmistes. Le Parc National s'interroge sur la manière dont les systèmes agroforestiers pourraient contribuer à la lutte contre les espèces ex[...]

La région d'étude concerne les communes de la Plaine des Palmistes, des Hauts de St-Anne ainsi que St Rose, que nous avons nommé "Centre-Est" de l'île de la Réunion. Ces communes appartiennent à l'aire d'adhésion du Parc National de la Réunion créé en 2007.
Ce territoire connaît une pression anthropique forte, avec une densité de 337h hab/km². L'augmentation de la population et l'extension urbaine se sont principalement réalisées sur les côtes.
Le diagnostic agraire doit servir de base commune de compréhension et de connaissance des systèmes agroforestiers en bordure de cœur du Parc National ainsi que des dynamiques agricoles de la Plaine des Palmistes. Le Parc National s'interroge sur la manière dont les systèmes agroforestiers pourraient contribuer à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes mais aussi sur la culture de l'une d'entre elles, le goyavier fraise.
La zone d'étude se caractérise par des sols jeunes sur reliefs volcaniques, depuis le bord de mer jusqu'à un plateau d'altitude situé dans un couloir inter-volcanique, ainsi qu'une pluviométrie très élevée.
L'histoire agraire est dominée par une dichotomie entre la société de plantation de canne à sucre dans les Bas et le développement récent de l'élevage dans les Hauts.
Dans les Bas, bien que la canne à sucre domine encore une grande part de la surface agricole utile, on y constate l'existence d'une grande diversité de systèmes de production. Les systèmes canniers des Bas continuent de se diversifier en se complexifiant, mais la richesse réellement créée par la canne à sucre reste négative. Sur d'autres terroirs , la culture de la vanille, du palmiste et de divers fruits en agroforesterie dégage une valeur ajoutée positive mais ne permet pas de dégager un revenu agricole suffisant pour ne se consacrer qu'à cette seule activité.
A la Plaine des Palmistes, le paysage a fortement évolué ces dernières années : les exploitations en bovin lait disparaissent et les surfaces en goyavier augmentent. Les systèmes de production animal hors-sol restent discrets mais se diversifient et maintiennent l'activité agricole.
Depuis la libéralisation progressive du marché du sucre, il apparaît que la culture de la canne à sucre est de plus en plus subventionnée pour pallier au déficit de compétitivité de la production de sucre par rapport au prix du marché international vers lequel le prix européen du sucre est entrain de converger. Les effets bénéfiques connexes de cette culture sont souvent mis en avant et seront contextualisés. Une comparaison avec des systèmes agroforestiers tels que la vanille sous-bois est explicitée et leurs développements sont mis en perspective.