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Ce diagnostic agraire de la région des coteaux de Gascogne met en évidence que cette zone de piémont pyrénéen, avec des nombreuses contraintes en terme de topographie, de localisation et de climat, a subit de grandes modifications dans le paysage agricole depuis 1950. Ces modifications étant reliées à de nouveaux modes d'exploitation des systèmes de production qui se sont succédé dans le temps.
La poly-culture élevage autrefois omniprésente dans toutes les exploitations agricoles, utilisant toutes les parties de l'agro-écosystème, disparaît depuis 1980 et de façon plus importante durant ces années 2010, pour être remplacer par la spécialisation en céréaliculture et une concentration en élevage qui entraînent l'abandon de terres inintéressantes pour ces nouvelles exploitations. La ré[...]

Ce diagnostic agraire de la région des coteaux de Gascogne met en évidence que cette zone de piémont pyrénéen, avec des nombreuses contraintes en terme de topographie, de localisation et de climat, a subit de grandes modifications dans le paysage agricole depuis 1950. Ces modifications étant reliées à de nouveaux modes d'exploitation des systèmes de production qui se sont succédé dans le temps.
La poly-culture élevage autrefois omniprésente dans toutes les exploitations agricoles, utilisant toutes les parties de l'agro-écosystème, disparaît depuis 1980 et de façon plus importante durant ces années 2010, pour être remplacer par la spécialisation en céréaliculture et une concentration en élevage qui entraînent l'abandon de terres inintéressantes pour ces nouvelles exploitations. La réforme de la PAC 2015-2020, qui continue à supprimer les outils de régulations par la suppressions des quotas laitiers en mars dernier et qui conditionne les DPU à des conditions agro-environnementales parfois inefficaces (5% de SIE dans la SAU, pourcentage peu contraignant pour les exploitations) voire contres productives (l'interdiction de labourer les prairies permanentes entraîne un phénomène de retournement pour les passer en prairies temporaires), ne permet pas de soutenir la polyculture-élevage. Les conjonctures négatives des filières bovines vont amplifier ce phénomène de disparition de la polyculture élevage. cependant, des alternatives notamment en bovin viande, par la conversion en agriculture biologique offrent des voix d'amélioration du revenu agricole des exploitants.