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Alors que la chute des prix des céréales et la préservation de l’environnement sont au cœur des débats, l’agriculture française s’oriente vers une utilisation raisonnée des intrants, tout en visant à maintenir un bon niveau de productivité. L’agriculture de précision, qui prend en compte les variabilités intra-parcellaires du sol dans la mise en place de l’itinéraire cultural, apparait alors comme une solution d’avenir.
Dans cet objectif, la coopérative agricole AGRO D'OC propose à ses adhérents de nombreux services et des outils de modulation des intrants. Ainsi, dans le cadre du projet Modul’Agro, la résistivité du sol est utilisée pour cartographier les parcelles et définir des zones de sols homogènes.
Pour observer l’impact de cette modulation, des essais sur la densité de semis[...]

Alors que la chute des prix des céréales et la préservation de l’environnement sont au cœur des débats, l’agriculture française s’oriente vers une utilisation raisonnée des intrants, tout en visant à maintenir un bon niveau de productivité. L’agriculture de précision, qui prend en compte les variabilités intra-parcellaires du sol dans la mise en place de l’itinéraire cultural, apparait alors comme une solution d’avenir.
Dans cet objectif, la coopérative agricole AGRO D'OC propose à ses adhérents de nombreux services et des outils de modulation des intrants. Ainsi, dans le cadre du projet Modul’Agro, la résistivité du sol est utilisée pour cartographier les parcelles et définir des zones de sols homogènes.
Pour observer l’impact de cette modulation, des essais sur la densité de semis ainsi que la fertilisation azotée sont en cours. Les cartes de rendement des années précédentes, sur des parcelles modulées ou non, présentent les premières conclusions du projet. Pour la culture de maïs, la modulation de la densité de semis permet d’économiser de la semence tout en optimisant la production des zones en sec. Le zonage obtenu à partir de la résistivité est bien corrélé avec la répartition des valeurs de rendement, mais ce dernier apporte de la précision dans la délimitation des zones moyennes.
Enfin, suite à un incident technique du résistivimètre, la question sur la corrélation entre les méthodes de mesure de la résistivité et la conductivité a été posée. Pour y répondre, une mise en rapport des cartes de conductivité avec celles de la résistivité a été réalisée. Les variations climatiques jouent un rôle important sur l’humidité du sol et donc la fiabilité des données. Il est nécessaire d’effectuer les deux mesures à quelques jours d’intervalle pour ne pas perdre en précision. Malgré des appareils différents, ces deux paramètres permettent de caractériser la parcelle de façon équivalente et complémentaire. A l’avenir, les cartes de résistivité pourront donc être complétées par celle de la conductivité en cas de besoin.