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La loi Oudin-Santini a dix ans. En permettant aux Agences de l’eau et aux collectivités de mobiliser jusqu’à 1% de leur budget spécifique pour des actions de coopération décentralisée dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, la loi suscitait au moment de son vote de grandes attentes. La majeure partie de ses objectifs initiaux ont été atteints, car elle a effectivement garanti une sécurité juridique, une souplesse d’application et un volume financier disponible substantiel. Elle est venue soutenir l’aide publique au développement française, dans un paysage en pleine évolution. Son principe a même été prolongé, avec une ouverture rapide vers l’électricité et le gaz, puis plus récemment vers les déchets ménagers. Cependant, la loi a également rencontré des limites dans la diff[...]

La loi Oudin-Santini a dix ans. En permettant aux Agences de l’eau et aux collectivités de mobiliser jusqu’à 1% de leur budget spécifique pour des actions de coopération décentralisée dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, la loi suscitait au moment de son vote de grandes attentes. La majeure partie de ses objectifs initiaux ont été atteints, car elle a effectivement garanti une sécurité juridique, une souplesse d’application et un volume financier disponible substantiel. Elle est venue soutenir l’aide publique au développement française, dans un paysage en pleine évolution. Son principe a même été prolongé, avec une ouverture rapide vers l’électricité et le gaz, puis plus récemment vers les déchets ménagers. Cependant, la loi a également rencontré des limites dans la diffusion des pratiques qu’elle autorise. Pour les élus comme pour les populations, l’information reste un enjeu central en vue d’élargir le nombre d’acteurs engagés.