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Dans le cadre de ses activités sur la valorisation des forêts à l'international, la société Kinomé a lancé depuis quelques mois une étude sur les apports potentiels de la finance carbone pour ses projets de développement intégré. Considéré comme un des axes de la multifonctionnalité des forêts, la séquestration du carbone peut être valorisée sur les marchés du carbone aujourd'hui en forte croissance.
La démarche de cette étude consiste à déterminer le positionnement de Kinomé sur ces marchés du carbone, et d'analyser les différents standards existants afin de sélectionner le plus adapté aux projets menés par la société. Le standard Climate, Communoty & Biodiversity (CCB) a été retenu car c'est celui qui valorise au mieux les bénéfices annexes. En effet, il exige un impact net positif[...]

Dans le cadre de ses activités sur la valorisation des forêts à l'international, la société Kinomé a lancé depuis quelques mois une étude sur les apports potentiels de la finance carbone pour ses projets de développement intégré. Considéré comme un des axes de la multifonctionnalité des forêts, la séquestration du carbone peut être valorisée sur les marchés du carbone aujourd'hui en forte croissance.
La démarche de cette étude consiste à déterminer le positionnement de Kinomé sur ces marchés du carbone, et d'analyser les différents standards existants afin de sélectionner le plus adapté aux projets menés par la société. Le standard Climate, Communoty & Biodiversity (CCB) a été retenu car c'est celui qui valorise au mieux les bénéfices annexes. En effet, il exige un impact net positif sur les communautés locales et sur la biodiversité.
En outre, les points sensibles concernant la gestion de la non permanence, la démonstration de l'additionnalité, la comptabilisation des fuites ou encore la contractualisation ont été détaillés. Une première analyse du projet de Curuça au Brésil a été proposée à travers le cahier des charges du standard CCB.
La finance carbone du marché volontaire peut constituer un levier pour les projets de développement intégré menés par Kinomé. L'entreprise se positionnerait alors sur le marché de la compensation avec des projets originaux et éthiques. La vente des crédits carbone constituerait cependant une part minime des revenus. Il serait donc intéressant de valoriser économiquement les bénéfices annexes et d'étudier un éventuel élargissement du projet afin d'intégrer un volet de déforestation évitée et ainsi de prétendre à des crédits REDD.