Titre : | L'approvisionnement en eau potable des zones péri-urbaines africaines : parallèle avec la gestion communale en France | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Xavier Litrico | Editeur : | Paris [France] : Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) | Année de publication : | 1994 | Importance : | 32 p. + annexes | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Autres descripteurs ADDUCTION D'EAU POTABLE ; ZONE PERI-URBAINE ; Gestion de l'eau ; DELEGATION Thésaurus Agrovoc Afrique
| Résumé : | L'approvisionnement en eau potable des zones péri-urbaines africaines se trouve confronté à des problèmes spécifiques : ces quartiers périphériques se caractérisent par un habitat généralement spontané et anarchique, et par une forte croissance démographique, dûe en grande partie à l'exode rural. Les solutions actuellement mises en place consistent en des bornes-fontaines (BF) ou postes d'eau autonomes (PEA), où l'eau est payante. L'évaluation de projets déjà réalisés a mis en évidence des dysfonctionnement de diverses origines : technique, socio-économque, institutionnelle et financière. La gestion de ces points d'eau, habituellemnet effectuée par les sociétés distributrices gérant le réseau urbain central n'est pas adaptée aux besoins de la population, qui utilise aussi les services des porteurs d'eau. La tendance actuelle, imprimée par la volonté des bailleurs de fonds, est à la décentralisation des responsabilités et à la viabilité des projets.
En France, les réseaux sont apparus dans les communes rurales dans la première moitié de ce siècle, et ont été gérés directement par la commune. Ces régies directes ont évolué en systèmes de gestion déléguée (concession, affermage) lorsque la gestion du service de l'eau devenait trop lourde pour la commune. Certaines communes rurales en général de petite taille (population ~ 500 hab.) ont conservé u mode de gestion en régie. L'étude de l'évolution de la desserte en eau de ces petites commuens rurales françaises et de ce mode de gestion communale montre que les communes ont bénéficié de subventions importantes lors de la construciton des réseaux et que l'eau n'a presque jamais été facturée aux consommateurs à son coût réel. le budget de l'eau n'était pas équilibré, et ne prenait pas en compte l'amortissement du réseau ou le renouvellement. L'applicaiton de la comptabilité M49 (obligatoire à partir de 1995) contraindra les communes à tenir compte des provisions
pour risques (ou pour le renouvellment) lors de l'établissement du budget de l'eau.
La parallèle entre la situation africaine et l'évolution de la desserte en France (avec toutes les réserves concernant les différences entre les deux pays) montre que l'effort demandé aux populations africaines, sous prétexte d'une saine gestion, n'a jamais été demandé à la populaiton rurale française, et qu'il ne l'est toujours pas. | Type de document : | Mémoire | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=112275 |
L'approvisionnement en eau potable des zones péri-urbaines africaines : parallèle avec la gestion communale en France [texte imprimé] / Xavier Litrico . - Paris (France) : Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF), 1994 . - 32 p. + annexes. Langues : Français ( fre) Catégories : | Autres descripteurs ADDUCTION D'EAU POTABLE ; ZONE PERI-URBAINE ; Gestion de l'eau ; DELEGATION Thésaurus Agrovoc Afrique
| Résumé : | L'approvisionnement en eau potable des zones péri-urbaines africaines se trouve confronté à des problèmes spécifiques : ces quartiers périphériques se caractérisent par un habitat généralement spontané et anarchique, et par une forte croissance démographique, dûe en grande partie à l'exode rural. Les solutions actuellement mises en place consistent en des bornes-fontaines (BF) ou postes d'eau autonomes (PEA), où l'eau est payante. L'évaluation de projets déjà réalisés a mis en évidence des dysfonctionnement de diverses origines : technique, socio-économque, institutionnelle et financière. La gestion de ces points d'eau, habituellemnet effectuée par les sociétés distributrices gérant le réseau urbain central n'est pas adaptée aux besoins de la population, qui utilise aussi les services des porteurs d'eau. La tendance actuelle, imprimée par la volonté des bailleurs de fonds, est à la décentralisation des responsabilités et à la viabilité des projets.
En France, les réseaux sont apparus dans les communes rurales dans la première moitié de ce siècle, et ont été gérés directement par la commune. Ces régies directes ont évolué en systèmes de gestion déléguée (concession, affermage) lorsque la gestion du service de l'eau devenait trop lourde pour la commune. Certaines communes rurales en général de petite taille (population ~ 500 hab.) ont conservé u mode de gestion en régie. L'étude de l'évolution de la desserte en eau de ces petites commuens rurales françaises et de ce mode de gestion communale montre que les communes ont bénéficié de subventions importantes lors de la construciton des réseaux et que l'eau n'a presque jamais été facturée aux consommateurs à son coût réel. le budget de l'eau n'était pas équilibré, et ne prenait pas en compte l'amortissement du réseau ou le renouvellement. L'applicaiton de la comptabilité M49 (obligatoire à partir de 1995) contraindra les communes à tenir compte des provisions
pour risques (ou pour le renouvellment) lors de l'établissement du budget de l'eau.
La parallèle entre la situation africaine et l'évolution de la desserte en France (avec toutes les réserves concernant les différences entre les deux pays) montre que l'effort demandé aux populations africaines, sous prétexte d'une saine gestion, n'a jamais été demandé à la populaiton rurale française, et qu'il ne l'est toujours pas. | Type de document : | Mémoire | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=112275 |
|