Titre : | Certification d’un projet de compensation d’émission de dioxyde de Carbone à la coopérativa Agricola cacaotera ACOPAGRO (Pérou) | Type de document : | document électronique | Auteurs : | Edith Martin, Auteur ; David Montagne, Tuteur ; Tristan Lecomte, Responsable de stage ; Raphaël Manlay, Tuteur | Editeur : | Paris [France] : AgroParisTech | Année de publication : | 2009 | Importance : | 61 p. | Note générale : | Diplôme d'ingénieur AgroParisTech, Mémoire de fin d'études, Dominante d’approfondissement : IDEA (Ingénierie de l’Environnement, Eau, Déchets et Aménagements durables), 2009 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | RAMEAU Forêts -- Reboisement ; Agroforesterie -- Pérou ; Piégeage du carbone
| Résumé : | Le projet Alto H. est un projet de reforestation, d’agroforesterie et de capture de dioxyde de carbone, commandité par une jeune entreprise française, le Pur Projet, en association avec les membres de la coopérative de cacao ACOPAGRO dans l’Amazonie Péruvienne.
L’idée est de vendre la capture de carbone issue de la plantation des arbres sur le marché volontaire. Le projet naquit en 2008 et ne cesse de grandir. Cependant, pour obtenir plus de crédibilité, Pur Projet cherche à obtenir la certification du projet.
Ce fut donc ma problématique de travail : « comment arriver à la certification du projet Alto H. ? ».
Parmi les nombreuses certifications, l’heureuse élue fut le mécanisme de développement propre, la plus exigeante, mais la plus fiable pour les acheteurs du Nord désireux de compenser leurs émissions.
Pour l’obtenir, il faut réaliser de nombreux travaux (choix de la méthodologie, démonstration de l’additionnalité, de l’éligibilité, détermination du scénario et niveau de référence, appréhension des risques de fuites et de non permanence, rassemblement des données en vue du calcul du stockage de carbone, calcul du stockage de carbone, plan de suivi et de contrôle, étude d’impacts environnementaux et socio économiques). Ces travaux sont ensuite cristallisés dans un document de synthèse présenté aux autorités compétentes pour validation : le Project Design Document ou PDD.
Après avoir choisi la méthodologie (dans notre cas l’AR AMS 0004), il faut rassembler un certain nombre de données (images satellites, photos aériennes, cartes, informations….) datant du 31 décembre 1989 à au début du projet, pour réaliser ces travaux. Durant les trois premiers mois ces données ont été durement recherchées. Les informations premièrement collectées ont permis de décrire les écosystèmes sur lesquels s’implante le projet. Au bout de ces 3 mois, cependant, les informations permettant notamment de déterminer l’éligibilité ou non des parcelles faisaient défaut. Il a donc fallu les générer soi-même.
Deux enquêtes accompagnées de mesures des parcelles par GPS ont alors été lancées pour pallier à ces manques de données. Les résultats ont permis d’élaborer les bases de données nécessaires (description des titres de propriété des parcelles, description des valeurs des indicateurs environnementaux d’avant projet, bases de données des parcelles correspondantes, base de données des caractéristiques des espèces proposées par le projet…) et déterminer les surfaces éligibles : des 161 parcelles enquêtées, seules 16,10 ha remplissent les critères d’éligibilité de la méthodologie choisie. On a de plus identifié le scénario de référence : il correspond à la continuation de l’occupation actuelle du sol et le niveau de référence est par conséquent nul. Tout en modifiant le projet et en assurant sa coordination, on a travaillé à montrer l’additionnalité, à anticiper la gestion des risques de non permanence et de déclenchement d’émissions de GES en dehors des frontières du projet. On a également pu estimer la quantité de carbone séquestrée sur ces hectares éligibles à 15 069 T de CO2 . De plus, on a pu élaborer et appliquer en partie un plan de suivi, de contrôle et d’assurance de la qualité des données collectées. Enfin, une étude d’impact environnemental a été commencé et une étude d’impact socio économique dévoilant les avantages socio économiques pour le producteur a été réalisé. Tout cela fut consigné dans la dernière version du Project Design Document.
En raison du temps imparti, le travail a beaucoup avancé, mais n’a pu être terminé. Il reste notamment à continuer à enquêter les parcelles pour déterminer l’ensemble des surfaces éligibles, à faire faire une étude d’impact environnemental par un tiers, finaliser la légalisation des contrats entre les producteurs et la coopérative, et obtenir la lettre d’approbation du Ministère de l’environnement au Pérou. | Note de contenu : | Pur Projet
36 boulevard de la Bastille
75012 PARIS
FRANCE | Type de document : | Mémoire | Mémoire filière : | Ing. DA : IDEA -- Ingénierie de l’environnement : eau, déchets et aménagements durables | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=194555 |
Certification d’un projet de compensation d’émission de dioxyde de Carbone à la coopérativa Agricola cacaotera ACOPAGRO (Pérou) [document électronique] / Edith Martin, Auteur ; David Montagne, Tuteur ; Tristan Lecomte, Responsable de stage ; Raphaël Manlay, Tuteur . - Paris (France) : AgroParisTech, 2009 . - 61 p. Diplôme d'ingénieur AgroParisTech, Mémoire de fin d'études, Dominante d’approfondissement : IDEA (Ingénierie de l’Environnement, Eau, Déchets et Aménagements durables), 2009 Langues : Français ( fre) Catégories : | RAMEAU Forêts -- Reboisement ; Agroforesterie -- Pérou ; Piégeage du carbone
| Résumé : | Le projet Alto H. est un projet de reforestation, d’agroforesterie et de capture de dioxyde de carbone, commandité par une jeune entreprise française, le Pur Projet, en association avec les membres de la coopérative de cacao ACOPAGRO dans l’Amazonie Péruvienne.
L’idée est de vendre la capture de carbone issue de la plantation des arbres sur le marché volontaire. Le projet naquit en 2008 et ne cesse de grandir. Cependant, pour obtenir plus de crédibilité, Pur Projet cherche à obtenir la certification du projet.
Ce fut donc ma problématique de travail : « comment arriver à la certification du projet Alto H. ? ».
Parmi les nombreuses certifications, l’heureuse élue fut le mécanisme de développement propre, la plus exigeante, mais la plus fiable pour les acheteurs du Nord désireux de compenser leurs émissions.
Pour l’obtenir, il faut réaliser de nombreux travaux (choix de la méthodologie, démonstration de l’additionnalité, de l’éligibilité, détermination du scénario et niveau de référence, appréhension des risques de fuites et de non permanence, rassemblement des données en vue du calcul du stockage de carbone, calcul du stockage de carbone, plan de suivi et de contrôle, étude d’impacts environnementaux et socio économiques). Ces travaux sont ensuite cristallisés dans un document de synthèse présenté aux autorités compétentes pour validation : le Project Design Document ou PDD.
Après avoir choisi la méthodologie (dans notre cas l’AR AMS 0004), il faut rassembler un certain nombre de données (images satellites, photos aériennes, cartes, informations….) datant du 31 décembre 1989 à au début du projet, pour réaliser ces travaux. Durant les trois premiers mois ces données ont été durement recherchées. Les informations premièrement collectées ont permis de décrire les écosystèmes sur lesquels s’implante le projet. Au bout de ces 3 mois, cependant, les informations permettant notamment de déterminer l’éligibilité ou non des parcelles faisaient défaut. Il a donc fallu les générer soi-même.
Deux enquêtes accompagnées de mesures des parcelles par GPS ont alors été lancées pour pallier à ces manques de données. Les résultats ont permis d’élaborer les bases de données nécessaires (description des titres de propriété des parcelles, description des valeurs des indicateurs environnementaux d’avant projet, bases de données des parcelles correspondantes, base de données des caractéristiques des espèces proposées par le projet…) et déterminer les surfaces éligibles : des 161 parcelles enquêtées, seules 16,10 ha remplissent les critères d’éligibilité de la méthodologie choisie. On a de plus identifié le scénario de référence : il correspond à la continuation de l’occupation actuelle du sol et le niveau de référence est par conséquent nul. Tout en modifiant le projet et en assurant sa coordination, on a travaillé à montrer l’additionnalité, à anticiper la gestion des risques de non permanence et de déclenchement d’émissions de GES en dehors des frontières du projet. On a également pu estimer la quantité de carbone séquestrée sur ces hectares éligibles à 15 069 T de CO2 . De plus, on a pu élaborer et appliquer en partie un plan de suivi, de contrôle et d’assurance de la qualité des données collectées. Enfin, une étude d’impact environnemental a été commencé et une étude d’impact socio économique dévoilant les avantages socio économiques pour le producteur a été réalisé. Tout cela fut consigné dans la dernière version du Project Design Document.
En raison du temps imparti, le travail a beaucoup avancé, mais n’a pu être terminé. Il reste notamment à continuer à enquêter les parcelles pour déterminer l’ensemble des surfaces éligibles, à faire faire une étude d’impact environnemental par un tiers, finaliser la légalisation des contrats entre les producteurs et la coopérative, et obtenir la lettre d’approbation du Ministère de l’environnement au Pérou. | Note de contenu : | Pur Projet
36 boulevard de la Bastille
75012 PARIS
FRANCE | Type de document : | Mémoire | Mémoire filière : | Ing. DA : IDEA -- Ingénierie de l’environnement : eau, déchets et aménagements durables | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=194555 |
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