Titre : | Adaptation des itinéraires sylvicoles au changement climatique : Cas du chêne sessile et du Douglas | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Raphaël Trouvé, Auteur ; François Lebourgeois, Directeur de thèse ; Jean-Daniel Bontemps (1978 - ...), Directeur de thèse | Editeur : | Nancy [France] : AgroParisTech | Année de publication : | 2015 | Autre Editeur : | Nancy [France] : Ecole doctorale RP2E (Ressources Procédés Produits Environnement) | Importance : | 1 vol. (293 p.) | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Thésaurus Agrovoc Pseudotsuga menziesii ; Quercus petraea ; Sylviculture RAMEAU Pin d'Orégon ; Chêne sessile -- France -- Thèses et écrits académiques ; Dendroclimatologie -- Thèses et écrits académiques ; Sylviculture Liste Plan de classement 181.2 (Relations avec les facteurs climatiques. Naturalisation Se référer de préférence, si possible, aux subdivisions de 4. En ce qui concerne l'Influence de la pollution du milieu voir 181.45) [Classement GFDC]
| Résumé : | Le contexte de changements climatique et d'intensification de la gestion forestière incite à faire progresser les connaissances sur les effets conjoints du climat et de la compétition sur la dynamique forestière, en portant une attention particulière à l'articulation entre ces effets.
Cette thèse s'appuie sur les réseaux d'expérimentation sylvicole chêne et Douglas du groupement d'intérêt scientifique « coopérative de données sur la croissance des peuplements forestiers » (GIS Coop) ainsi que sur le réseau d'expérimentation chêne de l'INRA. Le principe de ces réseaux, localisés dans l'aire de production française des espèces, est de manipuler la densité du peuplement en intra-site et d'explorer les effets de l'environnement en inter-site. La mise au point de modèles de croissance à base empirique a permis d'analyser conjointement et de hiérarchiser les effets de la densité, du statut social et du climat sur divers aspects de la croissance des arbres et des peuplements. Ces analyses ont été développées aux trois niveaux d'organisation auxquels se raisonne la sylviculture, à savoir le niveau du peuplement qui permet de traiter la question de la productivité, le niveau de l'arbre pour étudier la répartition de la croissance au sein du peuplement et le niveau du compartiment pour étudier les allocations de biomasse entre hauteur et diamètre au sein d'un arbre. L'ensemble de nos résultats met en évidence un effet majeur de la densité du peuplement sur les différents indicateurs de croissance étudiés. Plusieurs seuils de réponse, spécifiques à chaque indicateur de croissance ont été identifiés. Ces seuils délimitent des gammes de densités qui permettent de favoriser différents aspect de la croissance. L'effet négatif du déficit hydrique estival sur la croissance du chêne sessile a été retrouvé à toutes les échelles de travail et sur la plupart des indicateurs de croissance utilisés. Pour le Douglas, un faible effet négatif des températures estival sur la répartition de la croissance a été retrouvé. Comme attendu, l'amplitude de ces effets climatique est assez faible et d'un ordre de grandeur inférieur à celui de la densité du peuplement. Cette contrainte climatique semble plus marquée sur la croissance relative des arbres dominés que sur celle des dominants. La différence de réponse à la sécheresse entre dominés et dominants est également plus marquée dans les peuplements denses que dans les peuplements peu denses. D'un point de vue démographique, ce résultat implique que la contrainte climatique va accélérer le phénomène de régression sociale qui a lieu dans le peuplement. Cependant, du point de vue de la production, la contribution des dominés à la croissance du peuplement reste négligeable et la gestion forestière doit se faire principalement au profit des arbres dominants (et intermédiaires) plutôt que des dominés. Pour ces arbres dominants, il ne semble pas y avoir d'effet de la densité sur la réponse de la croissance relative au déficit hydrique. L'absence d'interaction densité-climat sur la croissance relative des dominants suggère que, dans la zone d'étude, la gestion de la densité peut se faire indépendamment du contexte environnemental local. Ces résultats sont replacés dans le contexte de la compétition pour les ressources. Les implications pour la gestion sont discutées. | Type de document : | Thèse | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=181726 |
Adaptation des itinéraires sylvicoles au changement climatique : Cas du chêne sessile et du Douglas [texte imprimé] / Raphaël Trouvé, Auteur ; François Lebourgeois, Directeur de thèse ; Jean-Daniel Bontemps (1978 - ...), Directeur de thèse . - Nancy (France) : AgroParisTech : Nancy (France) : Ecole doctorale RP2E (Ressources Procédés Produits Environnement), 2015 . - 1 vol. (293 p.). Langues : Français ( fre) Catégories : | Thésaurus Agrovoc Pseudotsuga menziesii ; Quercus petraea ; Sylviculture RAMEAU Pin d'Orégon ; Chêne sessile -- France -- Thèses et écrits académiques ; Dendroclimatologie -- Thèses et écrits académiques ; Sylviculture Liste Plan de classement 181.2 (Relations avec les facteurs climatiques. Naturalisation Se référer de préférence, si possible, aux subdivisions de 4. En ce qui concerne l'Influence de la pollution du milieu voir 181.45) [Classement GFDC]
| Résumé : | Le contexte de changements climatique et d'intensification de la gestion forestière incite à faire progresser les connaissances sur les effets conjoints du climat et de la compétition sur la dynamique forestière, en portant une attention particulière à l'articulation entre ces effets.
Cette thèse s'appuie sur les réseaux d'expérimentation sylvicole chêne et Douglas du groupement d'intérêt scientifique « coopérative de données sur la croissance des peuplements forestiers » (GIS Coop) ainsi que sur le réseau d'expérimentation chêne de l'INRA. Le principe de ces réseaux, localisés dans l'aire de production française des espèces, est de manipuler la densité du peuplement en intra-site et d'explorer les effets de l'environnement en inter-site. La mise au point de modèles de croissance à base empirique a permis d'analyser conjointement et de hiérarchiser les effets de la densité, du statut social et du climat sur divers aspects de la croissance des arbres et des peuplements. Ces analyses ont été développées aux trois niveaux d'organisation auxquels se raisonne la sylviculture, à savoir le niveau du peuplement qui permet de traiter la question de la productivité, le niveau de l'arbre pour étudier la répartition de la croissance au sein du peuplement et le niveau du compartiment pour étudier les allocations de biomasse entre hauteur et diamètre au sein d'un arbre. L'ensemble de nos résultats met en évidence un effet majeur de la densité du peuplement sur les différents indicateurs de croissance étudiés. Plusieurs seuils de réponse, spécifiques à chaque indicateur de croissance ont été identifiés. Ces seuils délimitent des gammes de densités qui permettent de favoriser différents aspect de la croissance. L'effet négatif du déficit hydrique estival sur la croissance du chêne sessile a été retrouvé à toutes les échelles de travail et sur la plupart des indicateurs de croissance utilisés. Pour le Douglas, un faible effet négatif des températures estival sur la répartition de la croissance a été retrouvé. Comme attendu, l'amplitude de ces effets climatique est assez faible et d'un ordre de grandeur inférieur à celui de la densité du peuplement. Cette contrainte climatique semble plus marquée sur la croissance relative des arbres dominés que sur celle des dominants. La différence de réponse à la sécheresse entre dominés et dominants est également plus marquée dans les peuplements denses que dans les peuplements peu denses. D'un point de vue démographique, ce résultat implique que la contrainte climatique va accélérer le phénomène de régression sociale qui a lieu dans le peuplement. Cependant, du point de vue de la production, la contribution des dominés à la croissance du peuplement reste négligeable et la gestion forestière doit se faire principalement au profit des arbres dominants (et intermédiaires) plutôt que des dominés. Pour ces arbres dominants, il ne semble pas y avoir d'effet de la densité sur la réponse de la croissance relative au déficit hydrique. L'absence d'interaction densité-climat sur la croissance relative des dominants suggère que, dans la zone d'étude, la gestion de la densité peut se faire indépendamment du contexte environnemental local. Ces résultats sont replacés dans le contexte de la compétition pour les ressources. Les implications pour la gestion sont discutées. | Type de document : | Thèse | Permalien de la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=181726 |
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