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Analyse rétrospective de la consommation d’eau des abonnés du service public d’eau potable au Cameroun / Rose Christiane Tonye Nliba (2018)
Titre : Analyse rétrospective de la consommation d’eau des abonnés du service public d’eau potable au Cameroun Type de document : document électronique Auteurs : Rose Christiane Tonye Nliba ; Agroparistech (Montpellier; FRA) ; Université de Montpellier (Montpellier; FRA) ; Montpellier SupAgro (Montpellier; FRA), Organisme de soutenance Année de publication : 2018 Importance : 109 p.avec annexes Note générale : Stage de fin d'étude du master "Sciences de l'eau" parcours Eau et Société Catégories : RAMEAU
Eau potable ; Réseau d'eau potable ; Zone urbaine ; Zone périurbaine ; Consommation ; Gestion des eaux ; Service public ; Assurance qualité ; CamerounRésumé : Le Cameroun est un pays d’Afrique Centrale qui se caractérise par une démographie galopante, notamment en milieu urbain. Le pays qui est peuplé de 25 millions d’habitants affiche également un mouvement migratoire important de ses populations qui partent des zones rurales vers des villes à la recherche des conditions de vie meilleure. Parmi ces indicateurs de bien être, il y’a l’accès à l’eau potable qui est l’une des missions régaliennes à laquelle l’Etat a failli au cours des années 90. En effet après la crise économique qui a sévi à cette période, le service public d’eau géré par la Société Nationale des Eaux du Cameroun (SNEC) a connu des difficultés de gestion à cause des finances publiques fragilisées. Dès lors, de nombreuses infrastructures d’adductiond’eau ont été laissées à l’abandon, surtout dans des villes secondaires.Face à cette incapacité des pouvoirs publics, une réforme structurelle survient en 2005. Elle a conduit à la mise en place d’un système de Partenariat Public Privé (PPP) qui a lié deux structures partenaires à savoir: la CAMWATER qui est la société de patrimoine en charge de la gestion des infrastructures d’eau potable, et du contrôle des activités d’exploitation; et la Camerounaise des Eaux (CDE) qui est la société à capitaux majoritairement privés, chargée de l’exploitation du service public d’eau, et des aspects commerciaux. Au démarrage de ses activités en 2008, la CAMWATER se retrouve donc confrontée à un défi majeur qui est de rehausser le niveau de la desserte qui n’est que de 24% sur le territoire national. Pour cela, elle s’est dotée d’un Plan Directeur qui est un document de planification stratégique devant lui permettre de réaliser des investissements de façon durables en tenant compte des centres prioritaires. De même, d’accroitre l’offre en eau en fonction des prévisions de la demande d’eau de chaque centre, pour limiter l’inadéquation dans l’évolution de ces deux fonctions. Seulement depuis quelques années, on constate une baisse des consommations d’eau, ce qui soulève des questions et des hypothèses. La principale étant liée à la qualité du service fourni. Durant ce stage, nous avons tenté de comprendre le phénomène à partir d’une analyse des ressources documentaires qui encadrent le secteur,puis des bases de données d’historique des consommations d’eau allant de 2008 à 2017. La méthodologie de travail a été essentiellement basée sur des méthodes d’analyse et des tests statistiques comme Mann Kendall qui visent à décrire et à comprendre des hypothèses qu’on avance. Dix villes des régions administratives du Centre, du Sud et de l’Est ont été retenues au terme d’une analyse préalable qui a permis de distinguer les centres excédentaires de ceux déficitaires en eau. Par ailleurs, le modèle économétrique ARIMAa servi à réaliser des prévisions de ces consommations d’eau sur l’année en cours et celle d’après (2018 et 2019). A l’issu de toutes ces analyses, nous avons relevé des grandes disparités en matière de consommation d’eau dans toutes les villes des régions. Cela a été perçu à travers l’écart considérable qui existe entre les valeurs des consommations moyennes (32,12 m3/mois) et médianes (7,58 m3/mois). Comme causes principales de la baisse, nous avons tout d’abord relevé les coupures d’eau intempestives, ensuite la fraude dans le réseau qui provoque de nombreux désistement d’abonnés. Cependant soulignons que cette baisse n’est pas autant perceptible chez les abonnés qui ont recours aux bornes fontaines payantes. D’après le modèle prévisionnel établi pour le centre de Yaoundé Agglomération, la baisse se poursuivra dans les quartiers couverts par les agences de Melen et de Mvog-Ada, en l’occurrence dans la ville périphérique de Soa. Naturellement, il a été constaté queces coupures d’eau ont entrainé un changement sur ceux qui la subisse puisque nombreux d’entre eux se sont tournés vers des ressources d’eau alternatives (puits ou forages). De même, la fréquence de ces coupures provisoires s’est avérée significative vis-à-vis du recours à ces ressources subsidiaires dont l’adoption provoque une baisse forte du volume moyen de consommation d’eau mensuelle qui passe de 21,35m3à 1,8 m3.Ainsi au terme de cette étude, des travaux complémentaires restent nécessaires pour prendre en compte tous ces nouveaux paramètres déterminants dans les modèles prévisionnels de demande d’eau. De plus, il faudrait que la place des bornes fontaines soit confortée dans la fonction demande de ces zones périurbaines mal desservies qui abritent de nombreux ménages à revenus faibles et saisonniers.Ceci pourra dans une certaine mesure aider l’entreprise à maintenir ces abonnés domestiques dans le réseau. Type de document : Mémoire Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=198037 Analyse rétrospective de la consommation d’eau des abonnés du service public d’eau potable au Cameroun [document électronique] / Rose Christiane Tonye Nliba ; Agroparistech (Montpellier; FRA) ; Université de Montpellier (Montpellier; FRA) ; Montpellier SupAgro (Montpellier; FRA), Organisme de soutenance . - 2018 . - 109 p.avec annexes.
Stage de fin d'étude du master "Sciences de l'eau" parcours Eau et Société
Catégories : RAMEAU
Eau potable ; Réseau d'eau potable ; Zone urbaine ; Zone périurbaine ; Consommation ; Gestion des eaux ; Service public ; Assurance qualité ; CamerounRésumé : Le Cameroun est un pays d’Afrique Centrale qui se caractérise par une démographie galopante, notamment en milieu urbain. Le pays qui est peuplé de 25 millions d’habitants affiche également un mouvement migratoire important de ses populations qui partent des zones rurales vers des villes à la recherche des conditions de vie meilleure. Parmi ces indicateurs de bien être, il y’a l’accès à l’eau potable qui est l’une des missions régaliennes à laquelle l’Etat a failli au cours des années 90. En effet après la crise économique qui a sévi à cette période, le service public d’eau géré par la Société Nationale des Eaux du Cameroun (SNEC) a connu des difficultés de gestion à cause des finances publiques fragilisées. Dès lors, de nombreuses infrastructures d’adductiond’eau ont été laissées à l’abandon, surtout dans des villes secondaires.Face à cette incapacité des pouvoirs publics, une réforme structurelle survient en 2005. Elle a conduit à la mise en place d’un système de Partenariat Public Privé (PPP) qui a lié deux structures partenaires à savoir: la CAMWATER qui est la société de patrimoine en charge de la gestion des infrastructures d’eau potable, et du contrôle des activités d’exploitation; et la Camerounaise des Eaux (CDE) qui est la société à capitaux majoritairement privés, chargée de l’exploitation du service public d’eau, et des aspects commerciaux. Au démarrage de ses activités en 2008, la CAMWATER se retrouve donc confrontée à un défi majeur qui est de rehausser le niveau de la desserte qui n’est que de 24% sur le territoire national. Pour cela, elle s’est dotée d’un Plan Directeur qui est un document de planification stratégique devant lui permettre de réaliser des investissements de façon durables en tenant compte des centres prioritaires. De même, d’accroitre l’offre en eau en fonction des prévisions de la demande d’eau de chaque centre, pour limiter l’inadéquation dans l’évolution de ces deux fonctions. Seulement depuis quelques années, on constate une baisse des consommations d’eau, ce qui soulève des questions et des hypothèses. La principale étant liée à la qualité du service fourni. Durant ce stage, nous avons tenté de comprendre le phénomène à partir d’une analyse des ressources documentaires qui encadrent le secteur,puis des bases de données d’historique des consommations d’eau allant de 2008 à 2017. La méthodologie de travail a été essentiellement basée sur des méthodes d’analyse et des tests statistiques comme Mann Kendall qui visent à décrire et à comprendre des hypothèses qu’on avance. Dix villes des régions administratives du Centre, du Sud et de l’Est ont été retenues au terme d’une analyse préalable qui a permis de distinguer les centres excédentaires de ceux déficitaires en eau. Par ailleurs, le modèle économétrique ARIMAa servi à réaliser des prévisions de ces consommations d’eau sur l’année en cours et celle d’après (2018 et 2019). A l’issu de toutes ces analyses, nous avons relevé des grandes disparités en matière de consommation d’eau dans toutes les villes des régions. Cela a été perçu à travers l’écart considérable qui existe entre les valeurs des consommations moyennes (32,12 m3/mois) et médianes (7,58 m3/mois). Comme causes principales de la baisse, nous avons tout d’abord relevé les coupures d’eau intempestives, ensuite la fraude dans le réseau qui provoque de nombreux désistement d’abonnés. Cependant soulignons que cette baisse n’est pas autant perceptible chez les abonnés qui ont recours aux bornes fontaines payantes. D’après le modèle prévisionnel établi pour le centre de Yaoundé Agglomération, la baisse se poursuivra dans les quartiers couverts par les agences de Melen et de Mvog-Ada, en l’occurrence dans la ville périphérique de Soa. Naturellement, il a été constaté queces coupures d’eau ont entrainé un changement sur ceux qui la subisse puisque nombreux d’entre eux se sont tournés vers des ressources d’eau alternatives (puits ou forages). De même, la fréquence de ces coupures provisoires s’est avérée significative vis-à-vis du recours à ces ressources subsidiaires dont l’adoption provoque une baisse forte du volume moyen de consommation d’eau mensuelle qui passe de 21,35m3à 1,8 m3.Ainsi au terme de cette étude, des travaux complémentaires restent nécessaires pour prendre en compte tous ces nouveaux paramètres déterminants dans les modèles prévisionnels de demande d’eau. De plus, il faudrait que la place des bornes fontaines soit confortée dans la fonction demande de ces zones périurbaines mal desservies qui abritent de nombreux ménages à revenus faibles et saisonniers.Ceci pourra dans une certaine mesure aider l’entreprise à maintenir ces abonnés domestiques dans le réseau. Type de document : Mémoire Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=198037 Exemplaires
Localisation Emplacement Section Cote Support Code-barres Disponibilité Montpellier Serveur Eau et Société E-18 ES TON_A Numérique 99999899050 Consultable sous conditions Montpellier Serveur Eau et Société E-18 ES TON_B Numérique 99999899051 Consultable sous conditions L’assainissement dans les villes du Sud: stratégies de développement d’un secteur marginalisé : le cas de Moroni (Comores) / Kelly Nkouka (2014)
Titre : L’assainissement dans les villes du Sud: stratégies de développement d’un secteur marginalisé : le cas de Moroni (Comores) Type de document : document électronique Auteurs : Kelly Nkouka, Auteur ; Sophie Richard, Tuteur ; Said Ahmed Othman, Responsable de stage Editeur : Montpellier [France] : AgroParisTech Année de publication : 2014 Autre Editeur : Montpellier [France] : Montpellier SupAgro - Département STEE, Sciences de la Terre, de l'Eau et de l'Environnement Importance : 1 vol. (87 p.) Note générale : Stage de fin d'étude de la formation Master Eau Spécialité Eau et Société Langues : Français (fre) Catégories : RAMEAU
Traitement des eaux usées ; Évacuation des eaux usées ; Plan de développement ; Secteur économique ; Zone urbaine ; Politique de développement ; Comores - Grande ComoreRésumé : Le grand défi des pays du Sud pour les années à venir est de gérer leurs villes qui connaissent un taux d’urbanisation extrêmement rapide. Malgré les efforts déployés par la communauté internationale pour améliorer l’accès à l'eau potable et à l'assainissement, ce sont toujours 2,6 milliards de personnes qui vivent sans installation sanitaire de base. Cette insuffisance d’accès à un service primordial couplée à une forte croissance démographique sont de réelles menaces pour l’environnement et la santé publique des villes du Sud. L’assainissement pluvial, en général, est peu considéré par les décideurs et pose plusieurs problèmes tels que la stagnation, des inondations, l’érosion et aussi des pollutions. Les Comores, pays multi-insulaire, doivent relever ce défi puisque seuls 29% de la population ont accès à un système d’assainissement efficace. La gestion des eaux pluviales est tout aussi préoccupante puisque très peu de système de drainage existent sur le territoire. Arrêter un choix technologique d’assainissement est essentiel mais ne suffit pas. Ces changements doivent s’accompagner d’une refondation profonde : à la fois, des institutions et des décideurs qui doivent repenser les modes de gestion de manière concertée ; des habitants qui peuvent être amené à changer certaines habitudes et de tous les acteurs territoriaux qui doivent coordonner leurs actions. Cela est d’autant plus compliqué que tout le pays vit dans un contexte économique et politique difficile. Toutefois cette mission n’est pas impossible puisque miser sur le secteur génère des gains économiques important et accélère le développement de la société.
Ce travail, s'inscrit dans le cadre du master Eau et Société (Sciences Humaines et Sociales) de l’institut AgroParisTech en 2013/2014, il vise à analyser la situation actuelle de l’assainissement dans la capitale comorienne et dans les localités périphériques. Il sera aussi question de savoir comment surmonter les obstacles et définir des stratégies adéquates pour que l’assainissement ne reste pas, à jamais, le secteur oublié des politiques de développementType de document : Mémoire Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=186725 L’assainissement dans les villes du Sud: stratégies de développement d’un secteur marginalisé : le cas de Moroni (Comores) [document électronique] / Kelly Nkouka, Auteur ; Sophie Richard, Tuteur ; Said Ahmed Othman, Responsable de stage . - Montpellier (France) : AgroParisTech : Montpellier (France) : Montpellier SupAgro - Département STEE, Sciences de la Terre, de l'Eau et de l'Environnement, 2014 . - 1 vol. (87 p.).
Stage de fin d'étude de la formation Master Eau Spécialité Eau et Société
Langues : Français (fre)
Catégories : RAMEAU
Traitement des eaux usées ; Évacuation des eaux usées ; Plan de développement ; Secteur économique ; Zone urbaine ; Politique de développement ; Comores - Grande ComoreRésumé : Le grand défi des pays du Sud pour les années à venir est de gérer leurs villes qui connaissent un taux d’urbanisation extrêmement rapide. Malgré les efforts déployés par la communauté internationale pour améliorer l’accès à l'eau potable et à l'assainissement, ce sont toujours 2,6 milliards de personnes qui vivent sans installation sanitaire de base. Cette insuffisance d’accès à un service primordial couplée à une forte croissance démographique sont de réelles menaces pour l’environnement et la santé publique des villes du Sud. L’assainissement pluvial, en général, est peu considéré par les décideurs et pose plusieurs problèmes tels que la stagnation, des inondations, l’érosion et aussi des pollutions. Les Comores, pays multi-insulaire, doivent relever ce défi puisque seuls 29% de la population ont accès à un système d’assainissement efficace. La gestion des eaux pluviales est tout aussi préoccupante puisque très peu de système de drainage existent sur le territoire. Arrêter un choix technologique d’assainissement est essentiel mais ne suffit pas. Ces changements doivent s’accompagner d’une refondation profonde : à la fois, des institutions et des décideurs qui doivent repenser les modes de gestion de manière concertée ; des habitants qui peuvent être amené à changer certaines habitudes et de tous les acteurs territoriaux qui doivent coordonner leurs actions. Cela est d’autant plus compliqué que tout le pays vit dans un contexte économique et politique difficile. Toutefois cette mission n’est pas impossible puisque miser sur le secteur génère des gains économiques important et accélère le développement de la société.
Ce travail, s'inscrit dans le cadre du master Eau et Société (Sciences Humaines et Sociales) de l’institut AgroParisTech en 2013/2014, il vise à analyser la situation actuelle de l’assainissement dans la capitale comorienne et dans les localités périphériques. Il sera aussi question de savoir comment surmonter les obstacles et définir des stratégies adéquates pour que l’assainissement ne reste pas, à jamais, le secteur oublié des politiques de développementType de document : Mémoire Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=186725 Exemplaires
Localisation Emplacement Section Cote Support Code-barres Disponibilité Montpellier Serveur Eau et Société E-14 ES NKO Numérique 43668 Consultable sous conditions Caractérisation du potentiel toxique des eaux urbaines par bioessais – Cas de l’agglomération parisienne / R. Moilleron in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural, n°12 (2019)
[article]
in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural > n°12 (2019) . - 175-194
Titre : Caractérisation du potentiel toxique des eaux urbaines par bioessais – Cas de l’agglomération parisienne Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Moilleron, Auteur ; C. Morin, Auteur ; L. Paulic, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : 175-194 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Agrovoc
Test biologique
RAMEAU
Eaux usées ; Zone urbaine ; Eau -- Pollution ; Perturbateurs endocriniens -- ToxicologieRésumé : Dans un cadre réglementaire, la qualité d’une eau est souvent évaluée en comparant des concentrations de substances individuelles à des seuils tels que les normes de qualité environnementale. Cette approche, bien que robuste, présente certaines limites. La seule information sur la présence de contaminants ne suffit pas à quantifier l’impact ou le potentiel toxique de ces eaux; l’information reste «individuelle» à l’échelle de substances, pour lesquelles suffisamment de données écotoxicologiques existent, sans permettre d’évaluer l’effet cocktail qui pourrait en résulter. Les bioessais sont des méthodes globales et intégrées qui fournissent des informations sur le potentiel toxique de l’échantillon considéré, voire sur la toxicité spécifique de certains groupes de substances. Notre démarche a donc consisté à suivre le potentiel toxique de différents échantillons d’eaux urbaines (effluent hospitalier, eaux usées à l’exutoire de deux sous-bassins de la ville de Paris, eaux usées en entrée de station d’épuration et eau épurée, déversoirs d’orage) en utilisant trois panels: toxicité générale (huit bioessais sur algues, bactéries, champignons et cellules humaines), génotoxicité (trois bioessais sur bactéries et cellules humaines), perturbation endocrinienne (six bioessais sur cellules humaines). Les résultats montrent que les déversoirs d’orage apportent un excès de toxicité au milieu récepteur. Sur l’ensemble des émissaires, toutes les dimensions de la toxicité ont, à un moment ou un autre, été observées. La comparaison entre entrée et sortie de station d’épuration semblerait indiquer que l’abattement des paramètres physicochimiques ne se retrouve pas pour les indicateurs de la toxicité. Cependant, des études complémentaires sur ce type d’échantillons sont nécessaires pour confirmer ou non cette première tendance. Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=198870 [article] Caractérisation du potentiel toxique des eaux urbaines par bioessais – Cas de l’agglomération parisienne [texte imprimé] / R. Moilleron, Auteur ; C. Morin, Auteur ; L. Paulic, Auteur . - 2019 . - 175-194.
Langues : Français (fre)
in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural > n°12 (2019) . - 175-194
Catégories : Thésaurus Agrovoc
Test biologique
RAMEAU
Eaux usées ; Zone urbaine ; Eau -- Pollution ; Perturbateurs endocriniens -- ToxicologieRésumé : Dans un cadre réglementaire, la qualité d’une eau est souvent évaluée en comparant des concentrations de substances individuelles à des seuils tels que les normes de qualité environnementale. Cette approche, bien que robuste, présente certaines limites. La seule information sur la présence de contaminants ne suffit pas à quantifier l’impact ou le potentiel toxique de ces eaux; l’information reste «individuelle» à l’échelle de substances, pour lesquelles suffisamment de données écotoxicologiques existent, sans permettre d’évaluer l’effet cocktail qui pourrait en résulter. Les bioessais sont des méthodes globales et intégrées qui fournissent des informations sur le potentiel toxique de l’échantillon considéré, voire sur la toxicité spécifique de certains groupes de substances. Notre démarche a donc consisté à suivre le potentiel toxique de différents échantillons d’eaux urbaines (effluent hospitalier, eaux usées à l’exutoire de deux sous-bassins de la ville de Paris, eaux usées en entrée de station d’épuration et eau épurée, déversoirs d’orage) en utilisant trois panels: toxicité générale (huit bioessais sur algues, bactéries, champignons et cellules humaines), génotoxicité (trois bioessais sur bactéries et cellules humaines), perturbation endocrinienne (six bioessais sur cellules humaines). Les résultats montrent que les déversoirs d’orage apportent un excès de toxicité au milieu récepteur. Sur l’ensemble des émissaires, toutes les dimensions de la toxicité ont, à un moment ou un autre, été observées. La comparaison entre entrée et sortie de station d’épuration semblerait indiquer que l’abattement des paramètres physicochimiques ne se retrouve pas pour les indicateurs de la toxicité. Cependant, des études complémentaires sur ce type d’échantillons sont nécessaires pour confirmer ou non cette première tendance. Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=198870 Evaluation des services rendus par les aménagements végétalisés de gestion des eaux pluviales / Quentin Robiquet (2018)
Titre : Evaluation des services rendus par les aménagements végétalisés de gestion des eaux pluviales Type de document : document électronique Auteurs : Quentin Robiquet ; Agroparistech (Montpellier; FRA), Organisme de soutenance ; Université de Montpellier (Montpellier; FRA) ; Montpellier SupAgro (Montpellier; FRA) Année de publication : 2018 Importance : 75 p. Note générale : Stage de fin d'étude du master "Sciences de l'eau" parcours Eau et Société Catégories : RAMEAU
Zone urbaine ; Gestion des eaux ; Plantation ; Aménagement du paysage ; Gestion intégrée ; Évaluation de l'impactRésumé : En France, l’héritage d’une urbanisation incessamment croissante et de l’assainissement«tout-tuyau» a entrainé l’augmentation des volumes et débits de ruissellements des eaux pluviales en milieu urbain. Comme dans de nombreux pays, les collectivités françaises, se tournent vers des solutions fondées sur la nature. Les aménagements végétalisés de gestion des eaux pluviales (AVGEP), gèrent les eaux pluviales à la source, et répondentà de multiples enjeux en milieu urbain: amélioration du cadre de vie, accueil de la biodiversité, réduction du risque inondation, apports de trames vertes et bleues, création d’aménités culturelles et sociales, lutte contre le réchauffement climatique, etc. Le projet de «Gestion Intégrée des Eaux pluviales en Milieu Urbain» (GIEMU), fait suite aux travaux de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques (EFESE). L’axe C de ce projet, nous conduit dans ce travail à évaluer les services rendus par les AVGEP en milieu urbain. L’objectif final est de fournir un outil aux collectivités, leur permettant d’évaluer les services rendus par les AVGEP en ville.L’approche écosystémique à dires d’experts, par une matrice de capacitéadaptée pourcette étude, a permis de mettre en lumière lesservices rendus par l’eau et la nature en ville(Burkhard et al., 2010;Campagne et al. 2017). Dits servicesécosystémiques, ils sont les bénéfices directs et indirects que l’homme retire de ces AVGEP. C’est pourquoi, les collectivités sont invitées à favoriserà l’échelle du quartier: les bassins en eau naturels de petites et grandes dimensions, lesbassins secsd’infiltration, et les zones de rejets végétalisées. En particulier pour répondre efficacement aux enjeux des risques inondations, d’accueil de la biodiversité en ville, de création d’aménités culturelles et sociales, de sensibilisation du public et d’amélioration ducadre de vie du citoyen.Aux échelles du bâti, de la place publique ou de la parcelle,îles végétalisées, et toitures extensivessont à préconiser pour répondre aux enjeux de mitigation des inondations, lutte contre les îlots de chaleur urbains, et apport d’aménités paysagères locales.A l’échelle de la voirie, les aménagements linéaires complétées de strates végétales diverses, sont efficaces pour traiter les polluants des eaux pluviales à la source et participer à la réduction du risque inondation.Par ailleurs, l’ensemble des AVGEP offrent des bouquets de services écosystémiques culturels, principalement en étant des espaces de support et de recherche pour la communauté scientifique, et la sensibilisation du public à la gestion de l’eau etdes milieux aquatiques.Cette première évaluation des services rendus par les AVGEP en territoire urbain, montre que le dire d’experts est une technique intéressante pour l’évaluation des services rendus par l’eau en ville. Ce travail préliminaire, propose un outil innovant en cours de construction, dont l’objectif est d’orienter les décisions des collectivités pour répondre efficacement aux enjeux de la gestion des eaux pluviales en milieu urbain. Type de document : Mémoire Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=198036 Evaluation des services rendus par les aménagements végétalisés de gestion des eaux pluviales [document électronique] / Quentin Robiquet ; Agroparistech (Montpellier; FRA), Organisme de soutenance ; Université de Montpellier (Montpellier; FRA) ; Montpellier SupAgro (Montpellier; FRA) . - 2018 . - 75 p.
Stage de fin d'étude du master "Sciences de l'eau" parcours Eau et Société
Catégories : RAMEAU
Zone urbaine ; Gestion des eaux ; Plantation ; Aménagement du paysage ; Gestion intégrée ; Évaluation de l'impactRésumé : En France, l’héritage d’une urbanisation incessamment croissante et de l’assainissement«tout-tuyau» a entrainé l’augmentation des volumes et débits de ruissellements des eaux pluviales en milieu urbain. Comme dans de nombreux pays, les collectivités françaises, se tournent vers des solutions fondées sur la nature. Les aménagements végétalisés de gestion des eaux pluviales (AVGEP), gèrent les eaux pluviales à la source, et répondentà de multiples enjeux en milieu urbain: amélioration du cadre de vie, accueil de la biodiversité, réduction du risque inondation, apports de trames vertes et bleues, création d’aménités culturelles et sociales, lutte contre le réchauffement climatique, etc. Le projet de «Gestion Intégrée des Eaux pluviales en Milieu Urbain» (GIEMU), fait suite aux travaux de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques (EFESE). L’axe C de ce projet, nous conduit dans ce travail à évaluer les services rendus par les AVGEP en milieu urbain. L’objectif final est de fournir un outil aux collectivités, leur permettant d’évaluer les services rendus par les AVGEP en ville.L’approche écosystémique à dires d’experts, par une matrice de capacitéadaptée pourcette étude, a permis de mettre en lumière lesservices rendus par l’eau et la nature en ville(Burkhard et al., 2010;Campagne et al. 2017). Dits servicesécosystémiques, ils sont les bénéfices directs et indirects que l’homme retire de ces AVGEP. C’est pourquoi, les collectivités sont invitées à favoriserà l’échelle du quartier: les bassins en eau naturels de petites et grandes dimensions, lesbassins secsd’infiltration, et les zones de rejets végétalisées. En particulier pour répondre efficacement aux enjeux des risques inondations, d’accueil de la biodiversité en ville, de création d’aménités culturelles et sociales, de sensibilisation du public et d’amélioration ducadre de vie du citoyen.Aux échelles du bâti, de la place publique ou de la parcelle,îles végétalisées, et toitures extensivessont à préconiser pour répondre aux enjeux de mitigation des inondations, lutte contre les îlots de chaleur urbains, et apport d’aménités paysagères locales.A l’échelle de la voirie, les aménagements linéaires complétées de strates végétales diverses, sont efficaces pour traiter les polluants des eaux pluviales à la source et participer à la réduction du risque inondation.Par ailleurs, l’ensemble des AVGEP offrent des bouquets de services écosystémiques culturels, principalement en étant des espaces de support et de recherche pour la communauté scientifique, et la sensibilisation du public à la gestion de l’eau etdes milieux aquatiques.Cette première évaluation des services rendus par les AVGEP en territoire urbain, montre que le dire d’experts est une technique intéressante pour l’évaluation des services rendus par l’eau en ville. Ce travail préliminaire, propose un outil innovant en cours de construction, dont l’objectif est d’orienter les décisions des collectivités pour répondre efficacement aux enjeux de la gestion des eaux pluviales en milieu urbain. Type de document : Mémoire Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=198036 Exemplaires
Localisation Emplacement Section Cote Support Code-barres Disponibilité Montpellier Serveur Eau et Société E-18 ES ROB Numérique 99999899058 Consultable sous conditions Les forêts comme solutions fondées sur la nature pour garantir la sécurité de l’eau urbaine / N. Nagabhatla in Unasylva (Ed. française. Imprimé), Vol. 69 n° 250 (2018/1)
[article]
in Unasylva (Ed. française. Imprimé) > Vol. 69 n° 250 (2018/1) . - 43-52
Titre : Les forêts comme solutions fondées sur la nature pour garantir la sécurité de l’eau urbaine Type de document : texte imprimé Auteurs : N. Nagabhatla, Auteur ; E. Springgay, Auteur ; N. Dudley, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : 43-52 Langues : Français (fre) Catégories : RAMEAU
Approvisionnement en eau ; Zone urbaine ; Sécurité de l'eau
Thésaurus Agrovoc
Foresterie urbaineRésumé : Une attention internationale croissante offre l’opportunité de déployer des politiques de gestion de l’eau intelligentes, écologiques et rentables dans les villes et alentour. Type de document : Article Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=195436 [article] Les forêts comme solutions fondées sur la nature pour garantir la sécurité de l’eau urbaine [texte imprimé] / N. Nagabhatla, Auteur ; E. Springgay, Auteur ; N. Dudley, Auteur . - 2018 . - 43-52.
Langues : Français (fre)
in Unasylva (Ed. française. Imprimé) > Vol. 69 n° 250 (2018/1) . - 43-52
Catégories : RAMEAU
Approvisionnement en eau ; Zone urbaine ; Sécurité de l'eau
Thésaurus Agrovoc
Foresterie urbaineRésumé : Une attention internationale croissante offre l’opportunité de déployer des politiques de gestion de l’eau intelligentes, écologiques et rentables dans les villes et alentour. Type de document : Article Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=195436 Gestion des eaux pluviales urbaines : le casse-tête de compétence / S. Delmolino in Environnement Magazine (Paris), n° 1776 Suppl. Hydroplus (octobre-décembre 2019)
PermalinkGestion des points d’eau décentralisés à Freetown : Retour d’expérience chez HYDROCONSEIL / Audrey Barbe (2017)
PermalinkIntégrer le changement climatique dans le processus décisionnel politique en milieu urbain : Bilan et recommandations / Philippe Israël (2016)
PermalinkMesure en continu pour la caractérisation de la qualité des eaux de déversement des réseaux d’assainissement unitaires / Fares Aouichat (2016)
PermalinkModélisation des filtres plantés de roseaux pour le traitement des eaux urbaines de temps de pluie / Yixiu Lu (2010)
PermalinkPriorisation des biocides émis par les matériaux de construction en vue de leur surveillance dans le milieu aquatique / C. Paijens in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural, n°12 (2019)
PermalinkProjet de reboisement communautaire de la décharge de Buffelsdraai / E. Douwes in Unasylva (Ed. française. Imprimé), Vol. 67 n° 247/248 (2016/2-3)
PermalinkPermalinkVers une maîtrise à la source de la contamination des eaux pluviales urbaines : rétention et devenir de micropolluants dans deux ouvrages de filtration végétalisés / K. Flanagan in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural, n°12 (2019)
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