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Auteur Y. Penru |
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Élimination de micropolluants des eaux résiduaires urbaines par ozonation : retour d’expérience de la station d’épuration de Sophia Antipolis / Y. Penru in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural, n° 6 (2018)
[article]
in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural > n° 6 (2018) . - 71-83
Titre : Élimination de micropolluants des eaux résiduaires urbaines par ozonation : retour d’expérience de la station d’épuration de Sophia Antipolis Type de document : texte imprimé Auteurs : Y. Penru, Auteur ; J.-M. Choubert, Auteur ; B. Mathon, Auteur ; A. Guillon, Auteur ; M. Esperanza, Auteur ; C. Crétollier, Auteur ; L. Dherret, Auteur ; A. Daval, Auteur ; M. Masson, Auteur ; C. Lagarrigue, Auteur ; C. Miège, Auteur ; M. Coquery, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : 71-83 Langues : Français (fre) Catégories : RAMEAU
Micropolluants ; Traitement des eaux usées ; OzoneRésumé : Dans les rejets de stations d’épuration, des micropolluants émergents sont fréquemment quantifiés. Depuis plusieurs années, des solutions technologiques, dont l’ozonation, sont étudiées pour leur élimination. En France, l’implantation d’un procédé d’ozonation à pleine échelle en 2012 à Sophia Antipolis (06) a offert l’opportunité d’étudier en conditions dynamiques réelles les performances d’élimination des micropolluants pour améliorer les connaissances disponibles et in fine mieux maîtriser, piloter, voire prédire ces performances. Dix campagnes d’échantillonnage ont été menées selon différentes conditions de fonctionnement, telles que la dose d’ozone transférée (3,4 à 12,7 gO3/m3, soit 0,5 à 1,6 gO3/g de carbone organique dissous [COD]) et la composition de l’effluent secondaire. Au total, 53 micropolluants organiques ont été analysés (pharmaceutiques, pesticides, hormones). Les résultats de cette étude ont montré l’importance de prendre en compte, dans la détermination de la dose d’ozone transférée, la matrice de l’effluent en entrée d’ozonation, en particulier les concentrations en COD et en nitrites. Par conséquent, il est nécessaire i) de normaliser la dose d’ozone au COD, afin de passer d’une dose transférée à une dose spécifique, puis ii) de corriger la dose spécifique aux nitrites. À concentrations élevées en COD et/ou nitrites, la dose d’ozone réellement disponible pour l’élimination des micropolluants est réduite entraînant une réduction des performances d’élimination des micropolluants les moins réactifs à l’ozone. Les résultats de cette étude ont permis de définir les doses d’ozone spécifiques (hors consommation par les nitrites) requises pour permettre d’atteindre un objectif de 80% de rendement d’élimination par l’ozonation en fonction du groupe de réactivité des micropolluants. Pour les micropolluants les plus réactifs (groupe A), une dose inférieure à 0,4 gO3/gCOD est suffisante pour atteindre cet objectif, tandis qu’il faut une dose deux fois supérieure pour les micropolluants les moins réactifs (groupe C). En complément de la qualité de l’effluent en entrée d’ozonation (COD, nitrites), la nature des micropolluants ciblés influence aussi fortement la dose d’ozone à transférer pour atteindre un objectif de rendement d’élimination défini. Type de document : Article Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=194839 [article] Élimination de micropolluants des eaux résiduaires urbaines par ozonation : retour d’expérience de la station d’épuration de Sophia Antipolis [texte imprimé] / Y. Penru, Auteur ; J.-M. Choubert, Auteur ; B. Mathon, Auteur ; A. Guillon, Auteur ; M. Esperanza, Auteur ; C. Crétollier, Auteur ; L. Dherret, Auteur ; A. Daval, Auteur ; M. Masson, Auteur ; C. Lagarrigue, Auteur ; C. Miège, Auteur ; M. Coquery, Auteur . - 2018 . - 71-83.
Langues : Français (fre)
in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural > n° 6 (2018) . - 71-83
Catégories : RAMEAU
Micropolluants ; Traitement des eaux usées ; OzoneRésumé : Dans les rejets de stations d’épuration, des micropolluants émergents sont fréquemment quantifiés. Depuis plusieurs années, des solutions technologiques, dont l’ozonation, sont étudiées pour leur élimination. En France, l’implantation d’un procédé d’ozonation à pleine échelle en 2012 à Sophia Antipolis (06) a offert l’opportunité d’étudier en conditions dynamiques réelles les performances d’élimination des micropolluants pour améliorer les connaissances disponibles et in fine mieux maîtriser, piloter, voire prédire ces performances. Dix campagnes d’échantillonnage ont été menées selon différentes conditions de fonctionnement, telles que la dose d’ozone transférée (3,4 à 12,7 gO3/m3, soit 0,5 à 1,6 gO3/g de carbone organique dissous [COD]) et la composition de l’effluent secondaire. Au total, 53 micropolluants organiques ont été analysés (pharmaceutiques, pesticides, hormones). Les résultats de cette étude ont montré l’importance de prendre en compte, dans la détermination de la dose d’ozone transférée, la matrice de l’effluent en entrée d’ozonation, en particulier les concentrations en COD et en nitrites. Par conséquent, il est nécessaire i) de normaliser la dose d’ozone au COD, afin de passer d’une dose transférée à une dose spécifique, puis ii) de corriger la dose spécifique aux nitrites. À concentrations élevées en COD et/ou nitrites, la dose d’ozone réellement disponible pour l’élimination des micropolluants est réduite entraînant une réduction des performances d’élimination des micropolluants les moins réactifs à l’ozone. Les résultats de cette étude ont permis de définir les doses d’ozone spécifiques (hors consommation par les nitrites) requises pour permettre d’atteindre un objectif de 80% de rendement d’élimination par l’ozonation en fonction du groupe de réactivité des micropolluants. Pour les micropolluants les plus réactifs (groupe A), une dose inférieure à 0,4 gO3/gCOD est suffisante pour atteindre cet objectif, tandis qu’il faut une dose deux fois supérieure pour les micropolluants les moins réactifs (groupe C). En complément de la qualité de l’effluent en entrée d’ozonation (COD, nitrites), la nature des micropolluants ciblés influence aussi fortement la dose d’ozone à transférer pour atteindre un objectif de rendement d’élimination défini. Type de document : Article Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=194839 L’ingénierie écologique appliquée aux zones de rejet végétalisées : élimination de micropolluants, biodiversité et intégration socio-territoriale / Y. Penru in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural, n° 12 (2017)
[article]
in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural > n° 12 (2017) . - 157-187
Titre : L’ingénierie écologique appliquée aux zones de rejet végétalisées : élimination de micropolluants, biodiversité et intégration socio-territoriale Type de document : texte imprimé Auteurs : Y. Penru, Auteur ; T. Polard, Auteur ; M. Amalric, Auteur ; C. Cirelli, Auteur ; M. Bacchi, Auteur ; M. Lafforgue, Auteur ; J. Schuehmacher, Auteur ; C. Chambolle, Auteur ; M.-A. Lebas, Auteur ; P. Prohin, Auteur ; L. Mehdi, Auteur ; F. Di Pietro, Auteur ; C. Larrue, Auteur ; A. Sellier, Auteur ; A. Cadiere, Auteur ; M.-P. Som, Auteur ; N. Tapie, Auteur ; H. Budzinski, Auteur ; S. Martin, Auteur ; L. Perridy, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : 157-187 Langues : Français (fre) Catégories : RAMEAU
Génie écologique ; Génie hydraulique ; Eaux usées -- Épuration
Thésaurus Agrovoc
BiodiversitéRésumé : La directive cadre européenne sur l’eau (DCE) vise la reconquête de la qualité des milieux aquatiques et impose la réduction, voire la suppression, de nouveaux polluants (tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les pesticides, les métaux) de nos eaux dans les années à venir. Depuis une dizaine d’années, la construction d’ouvrages de génie écologique, utilisant les services écosystémiques et les mécanismes existants en zones humides, est une solution de traitement pouvant répondre aux exigences réglementaires de la DCE. Ces espaces aménagés entre la station de traitement des eaux usées et le milieu récepteur, appelés zones de rejet végétalisées (ZRV), ne sont pas considérés aujourd’hui comme faisant partie du dispositif de traitement. Actuellement, les ZRV existantes sont très hétérogènes et il n’existe pas de règles de conception ni de dimensionnement permettant de garantir des fonctionnalités épuratoires et le développement d’une biodiversité. Le projet Zone Humide ARTificielle (ZHART) avait pour finalité de développer et d’industrialiser de nouvelles ZRV assurant des garanties d’élimination des micropolluants, mais aussi de protéger la diversité écologique, et d’en favoriser l’intégration paysagère. Dans ce but des audits hydrauliques, épuratoires et écologiques mais aussi d’insertion territoriale ont été effectués sur plusieurs ZRV. Les résultats ont permis de confirmer le potentiel épuratoire des ZRV ayant un temps de séjour supérieur à un jour. Toutefois, ils mettent également en évidence une grande hétérogénéité de performance entre sites, entre substances, ainsi que pour une même substance sur différentes ZRV, ce qui confirme le besoin d’une conception et d’un dimensionnement adaptés pour garantir des performances de traitement par les ZRV. Grâce au développement d’un modèle biologique, le concept de ZRV composée d’habitats typiques des milieux humides a été confirmé. Cette spécificité permet de favoriser les voies d’élimination des polluants et la colonisation d’espèces inféodées à ces milieux. L’étude d’insertion sociale et territoriale des ZRV a mis en évidence la nécessité d’identifier dès l’amont d’un nouveau projet les principaux enjeux locaux. Type de document : Article Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193734 [article] L’ingénierie écologique appliquée aux zones de rejet végétalisées : élimination de micropolluants, biodiversité et intégration socio-territoriale [texte imprimé] / Y. Penru, Auteur ; T. Polard, Auteur ; M. Amalric, Auteur ; C. Cirelli, Auteur ; M. Bacchi, Auteur ; M. Lafforgue, Auteur ; J. Schuehmacher, Auteur ; C. Chambolle, Auteur ; M.-A. Lebas, Auteur ; P. Prohin, Auteur ; L. Mehdi, Auteur ; F. Di Pietro, Auteur ; C. Larrue, Auteur ; A. Sellier, Auteur ; A. Cadiere, Auteur ; M.-P. Som, Auteur ; N. Tapie, Auteur ; H. Budzinski, Auteur ; S. Martin, Auteur ; L. Perridy, Auteur . - 2017 . - 157-187.
Langues : Français (fre)
in TSM. Techniques sciences méthodes, génie urbain génie rural > n° 12 (2017) . - 157-187
Catégories : RAMEAU
Génie écologique ; Génie hydraulique ; Eaux usées -- Épuration
Thésaurus Agrovoc
BiodiversitéRésumé : La directive cadre européenne sur l’eau (DCE) vise la reconquête de la qualité des milieux aquatiques et impose la réduction, voire la suppression, de nouveaux polluants (tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les pesticides, les métaux) de nos eaux dans les années à venir. Depuis une dizaine d’années, la construction d’ouvrages de génie écologique, utilisant les services écosystémiques et les mécanismes existants en zones humides, est une solution de traitement pouvant répondre aux exigences réglementaires de la DCE. Ces espaces aménagés entre la station de traitement des eaux usées et le milieu récepteur, appelés zones de rejet végétalisées (ZRV), ne sont pas considérés aujourd’hui comme faisant partie du dispositif de traitement. Actuellement, les ZRV existantes sont très hétérogènes et il n’existe pas de règles de conception ni de dimensionnement permettant de garantir des fonctionnalités épuratoires et le développement d’une biodiversité. Le projet Zone Humide ARTificielle (ZHART) avait pour finalité de développer et d’industrialiser de nouvelles ZRV assurant des garanties d’élimination des micropolluants, mais aussi de protéger la diversité écologique, et d’en favoriser l’intégration paysagère. Dans ce but des audits hydrauliques, épuratoires et écologiques mais aussi d’insertion territoriale ont été effectués sur plusieurs ZRV. Les résultats ont permis de confirmer le potentiel épuratoire des ZRV ayant un temps de séjour supérieur à un jour. Toutefois, ils mettent également en évidence une grande hétérogénéité de performance entre sites, entre substances, ainsi que pour une même substance sur différentes ZRV, ce qui confirme le besoin d’une conception et d’un dimensionnement adaptés pour garantir des performances de traitement par les ZRV. Grâce au développement d’un modèle biologique, le concept de ZRV composée d’habitats typiques des milieux humides a été confirmé. Cette spécificité permet de favoriser les voies d’élimination des polluants et la colonisation d’espèces inféodées à ces milieux. L’étude d’insertion sociale et territoriale des ZRV a mis en évidence la nécessité d’identifier dès l’amont d’un nouveau projet les principaux enjeux locaux. Type de document : Article Permalien de la notice : https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193734