De par ses activités et sa présence sur l’ensemble du territoire français, l’entreprise RTE (Réseau de Transport d’Electricité) a des interactions importantes avec l’environnement, à travers tous types d’espaces naturels, agricoles et urbains. La conception des ouvrages, leur installation et leur intégration dans le milieu ainsi que leur entretien doivent intégrer la prise en compte de l’environnement.
Au-delà de ses obligations réglementaires, RTE est certifié ISO 14001 sur l’ensemble de ses activités depuis 2004. L’objectif est de maintenir cette certification pour toutes les activités de l’entreprise afin de garantir que l’environnement est réellement pris en compte et que ces actions font l’objet d’une boucle d’amélioration continue. RTE souhaite maîtriser de façon volontaire ses[...]
De par ses activités et sa présence sur l’ensemble du territoire français, l’entreprise RTE (Réseau de Transport d’Electricité) a des interactions importantes avec l’environnement, à travers tous types d’espaces naturels, agricoles et urbains. La conception des ouvrages, leur installation et leur intégration dans le milieu ainsi que leur entretien doivent intégrer la prise en compte de l’environnement.
Au-delà de ses obligations réglementaires, RTE est certifié ISO 14001 sur l’ensemble de ses activités depuis 2004. L’objectif est de maintenir cette certification pour toutes les activités de l’entreprise afin de garantir que l’environnement est réellement pris en compte et que ces actions font l’objet d’une boucle d’amélioration continue. RTE souhaite maîtriser de façon volontaire ses impacts environnementaux. Pour ce faire, la politique environnementale de RTE, qui existe depuis 2001, se traduit par un système de management qui permet de piloter efficacement sa performance dans ce domaine. Quatre axes ont été définis dans cette politique environnementale. Le second concerne la maîtrise des ressources et la prévention des pollutions. L’objectif pour RTE est d’améliorer la gestion de ses déchets en recherchant une valorisation maximum de ceux-ci et en intégrant les principes de l’économie circulaire, dans le respect la réglementation, la maîtrise des coûts et le respect de l'environnement. La mise en application de cette volonté de l’entreprise passe par la prévention et la réduction de la quantité de déchets produits à la source, l’optimisation de la gestion des déchets en aval et la traçabilité du parcours de chaque déchet. Pour participer à cette démarche, il m’a été demandé de réaliser un état des lieux sur les pratiques de gestion des déchets chez RTE. A partir de cela, j’ai choisi de développer plus particulièrement l’exemple des déblais de chantier qui constitue un enjeu majeur de la région Ile-de-France dans le contexte actuel, en raison notamment des chantiers du Grand Paris. A partir d’un ensemble d’outils disponibles dans l’entreprise mais aussi à travers des recherches bibliographiques approfondies, j’ai établi un diagnostic permettant de mieux visualiser la question de la gestion des déchets à toutes les étapes d’un projet. L’utilisation d’un programme récent d’estimation des productions de déchets m’a permis de cibler des types de déchets régulièrement retrouvés sur les chantiers. J’ai également formulé des recommandations pour la mise au point de l’outil. Grâce au suivi d’un éco-chantier et des données relatives aux déchets générées par cette activité, j’ai pu analyser en détails le devenir des matériaux extraits, en termes de filière (élimination ou valorisation) et de type de traitement effectué sur les déchets. Ce travail sur les filières d’évacuation des déchets a été affiné par l’étude des centres de traitement ou des installations de stockage les plus sollicités, à partir d’un registre régional annuel qui assure la traçabilité de tous les déchets issus des chantiers RTE. Enfin, un travail bibliographique sur le cas particulier de la gestion des déblais a permis de mettre en évidence des solutions innovantes pour encourager le réemploi et la réutilisation des matériaux excavés.
Due to its activities and presence on the entire French territory, the company RTE (Electricity Transport Network) has important interaction with the environment, through all types of natural, agricultural and urban area. The design of structures, their installation and their integration into the environment as well as maintenance must include the consideration of the environment. Beyond regulatory obligations, RTE is ISO 14001 certified on all its activities since 2004. The aim is to maintain certification for all the company’s activities to ensure that the environment is actually taken into account and that these actions are the subject of a continuous improvement loop. RTE wishes to voluntarily control its environmental impacts. To do this, RTE’s environmental policy, in place since 2001, is translated in a management system that effectively drives its
performance in this area. Four axes have been defined in this environmental policy. The second concerns the control of resources and pollution prevention. The goal for RTE is to improve the management of its waste by seeking maximum valuation of this waste, and integrating the principles of circular economy, while respecting the rules, the cost control and the respect for the environment. The implementation of this will now go through the prevention and the reduction of the amount of waste produced at source, the optimization of waste management downstream
and the traceability of the route of each waste. To participate in this process, I was asked to produce an inventory on waste management practices at RTE. From this, I chose to specifically develop the example of spoil site which is a major issue in the Ile-de-France region in the current environment, particularly because of the Grand Paris projects. From a set of tools available in the company but also through an extensive literature review, I established a diagnosis to better visualize the issue of waste management in all stages of a project.
Using a recent program created to estimate waste production allowed me to target the types of waste regularly found on construction sites. I also made recommendations for the development of the tool. Through monitoring of “éco-chantier” and waste-related data generated by this activity, I was
able to analyze in detail the becoming of extracted materials, in terms of sector (disposal or recovery) and type of treatment carried out on waste.
This work on evacuation procedures of waste has been refined by the study of the most requested treatment centers and storage facilities, from an annual regional registry that ensures traceability of all waste from construction sites. Finally, a bibliographical work on the particular case of the spoil site management helped highlight innovative solutions to encourage reuse and recycling of excavated material.
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